Des conseils pour choisir et mieux utiliser votre appareil photo par Jean-Christophe Dichant

Photos ratées ? Réglages trop compliqués ? Déception et frustration ?

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Comment réussir les photos de sport en intérieur

Vous devez faire des photos de sport en intérieur dans une salle ou un gymnase et vous ne savez pas comment régler votre appareil photo ? Comment vous préparer ? Voici une série de conseils simples pour faire de meilleures photos dès votre prochaine séance.

Comment réussir les photos de sport en intérieur

Les photos de sport en intérieur : le contexte

Si vous êtes comme moi vous avez régulièrement des photos de sport à faire dans un gymnase ou une salle peu éclairée parce que vous photographiez vos enfants, petit-enfants ou proches. Vous êtes peut-être aussi le photographe attitré de la section sportive, ou celui que l’on appelle quand il faut quelqu’un « pour faire le boulot ».

Chaque fois vous vous posez les mêmes questions : quel objectif utiliser, quels réglages choisir car la lumière manque terriblement, l’espace aussi, et ça bouge beaucoup. Si vous choisissez les mauvais réglages, vous obtenez des photos sombres, floues, ternes, voire tout à la fois. Vous êtes déçu(e).

Je photographie des épreuves sportives en intérieur depuis plusieurs années avec les mêmes problèmes à résoudre :

  • la lumière : pas ou peu d’éclairage dans des salles et gymnases sombres, des contre-jours violents avec les grandes baies vitrées, etc.
  • l’espace : des salles parfois petites sans dégagement suffisant pour des photos de sport sympas
  • le temps : des séances longues lors desquelles je ne peux pas photographier pendant toute la séance, il faut faire vite et bien pendant le temps imparti
  • l’unicité : des séances toutes différentes avec des moments uniques à capturer et pas de possibilité de refaire une seconde fois

Voici les techniques et réglages que j’ai utilisés pour m’en sortir et comment vous pouvez faire vous aussi.

Trouvez une place dans la salle avec un dégagement suffisant

conseils pour faire des photos de sport

Avant de démarrer la séance photos de sport, prenez le temps de faire le tour de la salle pour trouver le meilleur emplacement. Prenez votre boîtier et l’objectif que vous allez utiliser pour voir quels cadrages vous obtenez selon les positions.

Faites attention aux détails en arrière-plan, ils ne se voient souvent qu’une fois la séance terminée et c’est trop tard.

Trouvez un emplacement qui vous permet de vous déplacer sans déranger, ou à minima de tourner sur vous-même pour changer de cadrage au besoin.

Pensez à vous baisser pour vous mettre à la hauteur de vos sujets, vous serez dans l’axe et vos photos seront bien meilleures que si vous restez debout (même s’il s’agit d’adultes).

Si vous n’êtes pas le photographe attitré, n’hésitez pas expliquer votre démarche aux responsables, la plupart du temps ils vous autorisent à vous placer là où vous le souhaitez si vous avez demandé auparavant.

Faites des tests en condition avant le début de la séance

conseils pour faire des photos de sport

Une fois votre emplacement trouvé, faites des tests avant que la séance ne commence. Choisissez un ensemble de réglages, faites quelques photos et regardez sur l’écran arrière si le résultat vous satisfait. Cet écran est souvent flatteur en matière de rendu, n’hésitez pas à modifier les réglages et à regarder lesquels vous conviennent le mieux.

Pensez à vérifier la balance des blancs, les éclairages de salles et gymnases sont souvent complexes, faits de plusieurs sources différentes. Le mode Balance des blancs Auto donne souvent un bon résultat. Si les conditions vous paraissent trop changeantes, utilisez le format RAW qui vous permettra d’ajuster la balance des blancs en post-traitement (en savoir plus sur la balance des blancs).

Vérifiez l’exposition et surexposez au besoin

conseils pour faire des photos de sport

Le choix des paramètres d’exposition (ouverture, temps de pose, ISO) est particulièrement critique pour les photos de sport en intérieur. Une fois que vous tenez le réglage qui vous convient, ne changez plus pour la séance. Vous pouvez par exemple passer en mode manuel et fixer l’ouverture et le temps de pose. Ou utiliser le mode A pour fixer l’ouverture et laisser le boîtier adapter la vitesse (en savoir plus sur les modes d’exposition).

Dans ce cas attention à ne pas utiliser des temps de pose trop longs, selon le type d’action vous risquez d’avoir des photos floues. Mieux vaut rattraper le bruit numérique en post-traitement que d’avoir trop de photos floues (c’est le même problème qu’en photos de soirée par exemple).

Utilisez une grande ouverture pour masquer l’arrière plan

conseils pour faire des photos de sport

Si l’arrière-plan n’est pas flatteur, et si vous voulez isoler vos sujets pour les mettre en valeur, utilisez une grande ouverture. La profondeur de champ réduite plongera l’arrière-plan dans un flou plus ou moins important et les détails gênants disparaîtront.

Utilisez votre objectif au mieux de ses possibilités. S’il ouvre à f/2.8 et qu’il faut ouvrir, utilisez-le à f/2.8. Si vous pouvez fermer d’un cran ou deux c’est mieux mais faites des tests préalables.

Le vignettage de certains objectifs à pleine ouverture se rattrape facilement en post-traitement, et il vaut mieux un peu de vignettage qu’une photo floue.

Attention par contre à bien régler votre autofocus car plus l’ouverture est grande, plus la mise au point doit être précise sur le sujet. Un léger décalage et les photos sont floues (en savoir plus sur les modes Autofocus).

Utilisez une plage focale compatible avec les photos de sport en intérieur

conseils pour faire des photos de sport

Vous devez déterminer la plage focale en fonction de la taille de la salle, de votre position, de la taille du sujet et du type de photos que vous voulez faire.

Un zoom trans-standard 24-70 mm convient la plupart du temps (équivalent 16-50 mm ou proche en DX). Un zoom 24-120 mm vous apporte de la souplesse dans les longues focales. Un zoom téléobjectif 70-200 mm ou 70-300 mm vous permet des plans plus serrés.

Evitez de n’avoir avec vous qu’une focale fixe, si cette focale ne s’avère pas adaptée pour une raison non prévue, vous ne pourrez rien changer au dernier moment. Par contre avoir un objectif qui ouvre à f/1.8 en complément d’un zoom moins généreux est une bonne idée pour varier les images (en savoir plus sur le choix des objectifs).

Utilisez l’auto ISO

conseils pour faire des photos de sport

Si vous avez un objectif à l’ouverture maximale insuffisante, ou si le temps de pose doit être court pour figer de actions, vous risquez d’avoir des photos floues. Passez en mode ISO-Auto.

Le mode ISO Auto autorise le boîtier à changer la sensibilité dans des limites que vous fixez. Ajustez ces réglages dans les menus de votre appareil : une limite minimale pour le temps de pose (par exemple 1/400ème) et une limite maximale pour la sensibilité (par exemple 3.200 ISO). Ainsi vous serez certain que les valeurs à ne pas dépasser seront respectées.

La limite ISO est fonction du boîtier, ne fixez pas une valeur trop importante « parce que la fiche technique le dit« . Mieux vaut baisser d’un cran ou deux la valeur maximale : si le boîtier est donné pour 12.800 ISO, restez à 6.400 en RAW et 3.200 en JPG. Vous éviterez la montée du bruit et la qualité d’image sera meilleure (en savoir plus sur le mode ISO-Auto).

Si vous devez vraiment monter en ISO, utilisez le format RAW qui vous permettra de travailler les images en post-traitement pour réduire le bruit et jouer sur l’accentuation et la netteté.

Utilisez un monopode

conseils pour faire des photos de sport

Le monopode est un accessoire pratique car il vous laisse toute liberté de mouvement tout en vous offrant un point d’appui pour réduire le risque de flou de bougé. De plus si vous utilisez un lourd téléobjectif, ce pied à une seule jambe vous permet de ne pas devoir supporter le poids de l’ensemble boîtier-objectif, c’est plus confortable.

Laissez le mode VR enclenché sur l’objectif si vous utilisez des temps de pose important (par exemple 1/250ème ou plus selon la focale). Le monopode n’est pas aussi stable qu’un trépied, le VR permet de réduire le flou dû aux mouvements inévitables.

L’avantage du monopode sur le trépied est qu’il vous permet de bouger très vite pour cadrer différemment tout en conservant l’appui. Si vous disposez d’un objectif avec support de trépied, fixez le monopode sur l’objectif plutôt que sur le boîtier, l’ensemble sera plus équilibré.

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Utilisez le mode rafale (mais pas trop !)

conseils pour faire des photos de sport

Déclenchez en mode rafale si les mouvements de vos sujets sont rapides. C’est souvent le cas pour les photos de sport, une rafale vous permet de figer des actions alors que le déclenchement vue par vue est plus aléatoire.

N’abusez toutefois pas du mode rafale : il est bruyant et votre entourage risque de ne pas apprécier (ou utilisez un hybride en mode d’obturation électronique silencieux), mais il remplit les cartes très vite. Et de retour chez vous il faut trier !

Utilisez le suivi AF

conseils pour faire des photos de sport

Votre système autofocus dispose d’un mode de suivi AF-C qu’il faut utiliser pour que le boîtier assure la mise au point en continu. Choisissez une zone de détection correspondant à la taille du sujet, 21 points est une bonne base pour les photos de sport individuels, 51 pour les sports d’équipe si vous êtes un peu loin.

Si le déplacement du sujet est prévisible le mode AF-C à zone de détection réduite est le plus rapide. Si vos sujets se déplacent de façon totalement imprévisible, passez en mode de suivi 3D. L’autofocus pourra alors suivre le sujet quel que soit son déplacement.

Photos de sport en intérieur, mais aussi …

Faire des photos de sport en intérieur est une chose, les trier en est une autre. Lors des séances vous êtes amené à faire beaucoup d’images car vous ne voulez pas prendre le risque de manquer un instant important et vous déclenchez plus que nécessaire très souvent.

De retour chez vous faites un tri dans vos images. Soyez sévère : inutile de conserver 150 photos d’une compétition sportive, gardez 20 à 30 images fortes, c’est suffisant.

Si toutefois vous devez fournir des images aux différents participants, assurez-vous de garder au moins une photo de chaque sportif , cela leur fera plaisir d’être dans votre sélection.

Vous avez un problème avec les photos de sport en intérieur ? Laissez vos questions via les commentaires et parlons-en !

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39 Commentaires sur "Comment réussir les photos de sport en intérieur"

  1. gallois isabelle | 12 mai 2022 à 21 h 30 min | Répondre

    une autre question : je voudrais utiliser un multiplicateur de focale x2 avec un 70/200 f2.8 . j’imagine bien que ca réduit un peu la luminosité de l’objectif mais y a t’il un changement de qualité sur la photo. que me conseillez vous pour des photos sportives d’interieur ?

    par avance merci pour votre réponse

  2. gallois isabelle | 12 mai 2022 à 21 h 26 min | Répondre

    Je dois photographier des gymnastes lors des championnats de france de gymnastique et vos conseils sont très utiles. ils vont me permettre de comprendre le pourquoi/comment mes photos en gymnase ont soit du grain, soit flou, soit sombre.

    par avance merci

  3. Donc on n’utilise jamais la priorité ouverture à vous lire. Je crois qu’il y a une incompréhension de votre part de ce qu’est un mode A ou S qui permettent tous de faire des photos nettes.

  4. Merci pour ces conseils. Je connais pas mal de photographes, mais aucun ne partage ma passion pour la photo de sports. Aussi je suis heureux de lire ces conseils que j’ai dû apprendre sur le tas… En particulier l’ISO auto (« oh si tu utilises l’ISO auto, c’est pas du vrai manuel »), indispensable à mon avis, car la luminosité n’est pas homogène dans les gymnases.

  5. Quelle est la différence entre un 7- 200m f/4 et le 70 – 200 m f/ 2.8
    Après sur Toulouse savez pu je peux m adresser pour prendre des cours afin de maîtriser mon apn

    Merci d avance

  6. Fabienne BERNARDINI | 15 octobre 2019 à 9 h 58 min | Répondre

    Merci de votre retour.
    Je vais regarder pour le 70 / 200 mm

  7. Merci Richard
    Le 200 mm est hors de prix …. pour de l’occasion ou dois je regarder et à quel prix je peux le trouver.
    Après je débute dans la photo….

  8. bonjour,

    J’ai un Nikon D7200 quel objectif me conseillez vous pour photographier ma fille qui est gymnaste .

    Je vous en remercie

    • Bonjour,

      Si elle bouge beaucoup il faut un objectif lumineux et une montée en iso adéquat. J’en ai essayé plein des objectifs dont le 200 mm f 2 qui est fantastique.
      Je l’ai acquis en occasion et n’ai aucun regret. Il est monté sur D4s ou D3s et franchement….. ;))

      Sinon parfois j’utilise mon 70-200 f2.8 et il va très bien aussi pour recadrer 😉

      voir exemples : http://www.richardlonjou.fr/

      Richard

  9. Vanderbeck Emmanuel | 6 novembre 2018 à 22 h 47 min | Répondre

    Bonsoir,
    L’article est intéressant et les conseils me semblent bons… Par contre, je me demande si c’est ma vue qui baisse ou si les photos montrées manquent de piqué, de netteté ?
    Je les regarde sur un écran rétina, pourtant. Merci.

  10. Bonjour,
    Des conseils utiles que je mets en pratique depuis bien longtemps.

  11. Bonjour et merci pour ces conseils. Ils sont bien écrits, concis et à la fois complets.
    Ils me redonnent l’envie de refaire des photos avec mon canon et pas qu’avec mon iPhone par exemple !
    Petite interrogation, j’aime les photos composées de sujets flous volontairement suivant leur vitesse de déplacement. Mais comment calculer au mieux sa vitesse d’obturation suivant la vitesse du sujet et la luminosité de la séance ?
    Peut être avez vous déjà traité ce sujet ?
    Merci à vous.

  12. Contre la rafale en sport, même si les jeunes photographes sportifs en abusent, n’ayant pas connu l’argentique. Il ne faut pas oublier que si vous prenez une image au 500ème/s, il y aura toujours ce temps entre deux images en rafale. Vous manquerez la bonne image et vous passerez un temps infini à trier. De plus vous n’apprendrez jamais à faire travailler votre oeil. Exemple sur un matche de hand d’une heure, je fais moins de 300 images, certains photographes de Presse en font plus de 3000. A bon entendeur.

  13. Merci encore pour le partage de la connaissance photo. Le plus difficile reste définitivement d avoir la bonne place. Alors il faut jouer des coudes en contactant les organisateurs, partager les images,venir aux répétitions, entraînements, se faire admettre, se faire oublier. ..En général le jour J un petit malin dominant va venir se placer entre moi et le sujet. Alors il faut improviser et retrouver une certaine spontanéité créative. En argentique 3 films suffisaient. En numérique 300 à 800 déclenchements semblent legitimes. Je conseille un tri immédiat pour réduire le nombre mais surtout reprendre contact avec ce que l’on vient de capturer. C’est définitivement l’avantage du numérique.

  14. Bonjour
    Je ne fais pas de photo de sport, mais ma question est : et le flash ? jamais?

    • Frederic Saint Hilaire | 7 novembre 2018 à 22 h 37 min | Répondre

      Bonsoir
      Je ne suis pas un pro mais le flash peut gêner le sportif et dans une moindre mesure le public. Pour ma part je prône la discrétion.

  15. Merci pour ses renseignements qui m’aiderons lors de mes prochaines photos sportive intérieur. J’hésitais a accepter lorsque j’avais une demande de photo sportive intérieur et cette article que je garde en mémoire m’éclairera sur la façon de faire.

  16. Toujours d’excellentes explications
    Merci

  17. Bonjour,
    Je fais de la photo d’athlétisme depuis un certain nombre d’années et voila ma methode, qui effectivement correspond au differents points indiqués
    1 regler la balance des blanc (c’est mieux pour contrôler ses photos)
    2 passer en Manuel avec parfois ISO auto
    3 regler la vitesse (un athlète qui cours c’est 1/640 min ) ouverture maximum
    4 choisir son point d’autofocus. Je n’ai jamais réussi a utiliser les fonctions de 3D ou autre. (Même sur D850)
    Ne pas hesiter à refaire ses reglages en fonction de tel ou tel zone de la salle.

  18. Bonjour,par mon expérience je trouve la photo sportive en intérieur très interressant pour progresser. On est soumis à beaucoup de contraintes qui vous poussent dans nos retranchements. Si bien que si on réussi à faire une bonne photo,elle paraît exceptionnelle.

  19. Monsieur DICHANT ,
    Je vous remercie d’avoir pris de votre précieux temps pour me communiquer les principes de base pour photographier les exhibitions sportives en salles ( natation et volley).
    Vos messages sont toujours pertinents et les bienvenus.
    Bien à vous
    Jean-Marie Coutisse

  20. Tous ces conseils sont excellents, mais vous montrez des situations où le photographe est au niveau du gymnaste. En ce qui me concerne depuis plus de 13ans, 2 ptites filles en compétitions de gymnastique et je RAGE d’être cantonnée aux gradins depuis que les compétitions sont montées en force : régionales, départementales etc…. et là pas question , mm avec un grand sourire, d’accéder au « tarmac » qui n’est autorisé qu’au professionnel.

    • C’est vrai, je suis confronté à ça aussi parfois. Dans ce cas il faut jouer des coudes, être créatif, aller aux entraînements, être au premier rang, trouver des solutions ?

      • …et surtout parfaitement bien connaître les mouvements du gymnaste que l’on veut suivre, cela ns permet d’anticiper pour au moins le meilleur cadrage et être pret pr le déclenchement. C’est
        mon expérience. Merci J.Christophe pour cet article et votre réponse.

  21. Bonjour,
    Merci pour cet article, auriez-vous des astuces spécifiques au d3200 pour m’aider à le régler ? Je débute, et en sport salle, foot, c’est encore compliqué. J’ai un téléobjectif tamron 70 300.
    Merci beaucoup !

  22. Bonjour Jean-Christophe et merci pour ces conseils techniques.
    Je fais très souvent des prises dans une patinoire et le piège se trouve dans la mesure de l’exposition. Parfois il y a de grandes baies vitrées avec éclairage naturel et parfois c’est totalement fermé avec éclairage halogène non homogène. J’évite dans ce cas le mode multizone à cause d’une glace très claire qui « prend le dessus » à coup sûr : sujet assombri garanti.
    L’exercice devient alors plus perilleux et sportif : une mesure pondérée ou encore spot avec un sujet en mouvement, avec des vitesses élevées (minimum 1/320 quand ça ne bouge pas de trop) et une ouverture maximale, ISO qui peuvent exploser.
    Le défi, qui reste personnel, est pourtant très intéressant, je frise toutefois les 50% de déchets (flous, mauvais cadrage, inexpression des athlètes) dans certains cas – n’ayant pas de petit ou moyen téléobjectif lumineux à l’heure actuelle je suis resté sur mon vieux 55-200mm VR (le défi est probablement trop élevé pour ce matériel), le post-traitement reste le meilleurs allié pour sauver ou embellir le reste.

    D’autres personnes ont-elles aussi été confrontées à ces contraintes (patinage/danse sur glace, hockey) ? Ou existe-t-il des « recettes » pour ce genre de situation ?

  23. Bonjour,
    Je fais de la photo de tennis de table, votre article est parfait j’y retrouve tout ce que j’applique maintenant depuis quelques temps mais il m’a fallut du temps pour y arriver.
    Donc un très bon article pour ceux qui s’y lancent la première fois.
    Une remarque concernant la salle où je prends mes photos, la balance des blancs auto ne convient jamais, l’éclairage est jaunâtre et je dois passer en mode degré kelvin imposé pour arriver à un rendu plus naturel. Ensuite selon l’heure de la journée cela change. L’après midi par temps ensoleillé, il y a plus de lumière par une partie du toit vitrée, le soir c’est plus difficile, donc il faut vérifier en cours de séance photo et ne pas rester sur un mode. RAW obligatoire pour ma part, cela me permet de corriger cette balance des blancs. Les objectifs que j’utilise, un 300mm f4 pour les portraits au service et un 85mm f1,8 pour les vues du joueur en action à la table. Je pense que l’idéal serait un 70-200 f2,8 mais que je n’ai pas… pas encore 🙂
    Bravo pour votre article très bien écrit.
    Marc.

    • Bonjour, intéressant tout comme l’article. Je photographie de temps en temps du ping aussi mais depuis cette saison, du badminton aussi et j’ai souvent des soucis avec la vitesse pour avoir des images nettes sur le mouvements de raquette. Il faut avouer que je n’ai pas votre matériel mais c’est un point délicat à moins de shooter en rafale et trier après.

  24. Bonjour,
    Je fais beaucoup de photos sportives, pour des matchs de basket féminin principalement, et j’utilise systématiquement votre méthode. Je trie ensuite avec une sélection de 20 à 30 % de photos gardées sur un lot de 100 à 150 photos par mach. Le staff y trouve son compte et me demande parfois deux ou trois rafales d’actions rapides (attaque ou défense) qu’il assemble lui même pour en faire un commentaire à ses équipes.
    Il est vrai aussi que chaque joueuse aime bien trouver une ou deux photos d’elle dans la série que je mets sur Jooméo et à laquelle elles sont toutes ou presque abonnées par partage d’album
    Le traitement se fait uniquement sur Caméra RAW, même par lots, et sur PS pour les accentuations ou les effacements d’éléments parasites.
    Je n’ai pas trop compris aussi la masse énorme de travail que se fait votre premier interlocuteur… Il a peut-être d’autres raisons qu’il n’a pas dites mais aujourd’hui, il y a des méthodes de travail quand même plus rapides.
    Merci pour ce travail très intéressant que vous faites.

  25. Bonjour Jean Christophe

    Je fais beaucoup de photos de sports (Marathon, Lutte, Judo etc..)
    Je suis d’accord avec vous sur les conditions de lumière dans les salles.
    Pour un combat de lutte qui dure 2x3mm, je tire entre 450 à 500 photos.
    Cela semble beaucoup, mais c’est le seul moyen trouvé pour avoir des photos correctes et que l’entraîneur puisse revoir la totalité du combat (1 photo ~ toutes les 0.8 s, sans rafale).
    Mes réglages appareil sont les suivants:
    Iso maxi 6400, vitesse mini 1/500 ouverture le plus petit possible pour des questions de netteté et de profondeur de champ entre 2.8 et 8).
    L’intégralité d’une séance de combats ~ 4000 à 4500 photos en deux heures.
    Pour le post traitement qui s’effectue sur Capture One, Temps estimé entre 30 à 40 heures (déchets entre 5 à 8%).
    Si vous avez besoin d’autres renseignements, je suis à votre disposition

    Pierre SEVRIN

    • J’avoue qu’à vous lire je m’interroge. Autant je comprends la démarche du photographe de ne pas vouloir rater LA photo, autant je ne comprends pas l’intérêt de faire autant de photos pour pouvoir revoir un combat. 30 h de post-traitement c’est plus qu’énorme. Pourquoi ne pas filmer si tel est le but de l’entraîneur ? Ce serait bien plus efficace pour lui et rapide pour vous. Et faire quelques photos en parallèle.
      De plus 5% de déchets sur ces séries me laisse penser que vous gardez toutes les photos ou presque. Dans ce cas le post-traitement devrait être beaucoup plus rapide, les photos étant toutes faites au même moment avec les mêmes réglages. Il suffit de traiter deux ou trois photos et de synchroniser ces traitements avec toutes les autres en un clic.
      Autrement dit quelque chose m’échappe 🙂

  26. merci pour ces explications

  27. Bonjour
    Ce sont des défis intéressants et passionnants pour le photographe
    Rien de tel pour explorer et découvrir les capacités de son(ses) boitiers et des objectifs …et aussi celles du photographe .On apprends beaucoup !
    C’est dans de telles conditions que l’on comprend mieux la différence entre du matériel moyenne gamme et haute gamme.
    Va sans dire qu’il vaut mieux faire en Raw
    Faut pas avoir peur de tester divers réglages
    Merci pour tes articles Jean Christophe

  28. Bonjour
    Bel article bien clair, souvent confronté à ce genre de photos hé oui ma fille fait de la gym, j’en retiens que l’ouverture de l’objectif est primordial.
    J’ouvre à f3.5 au max et du coup il arrive que mes photos soit trop sombre.
    J’applique certaiins réglages que vous préconisez et du coup j’espère améliorer mes photos de compétition. Merci