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Quand une photo ne se prend pas mais s’impose, comment réagissez-vous ?

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Ce jour-là, au centre-ville de Vitry-sur-Seine, je faisais quelques photos des reflets dans les flaques d’eau. Rien d’exceptionnel, mais il faut bien rater beaucoup de photos pour en réussir quelques-unes.

Alors que je m’approche de la tour Robespierre, que je connais bien pour avoir déjà collé une photo à proximité, je commence à jouer avec la flaque. Le soleil me fait un clin d’œil, le vent se calme. La surface de l’eau se fige. Effet miroir diraient certains.

Il me reste cette image, bien mystérieuse vue ainsi. Je ne l’ai pas prise, elle s’est imposée. Parfois, il ne sert à rien de forcer, il suffit de laisser le sujet se mettre en place tout seul.

Désormais, cette photo est en liberté. Ce qui compte, c’est que vous décidiez de ce que vous allez faire. Vous pouvez l’apprécier, la détester, passer votre chemin sans montrer aucun intérêt. Peu importe, aucune réaction n’est meilleure ou moins bonne qu’une autre. Le simple fait d’avoir lu ces quelques lignes, et de vous poser la question, va vous faire avancer.

Tour Robespierre - Vitry-sur-Seine - Nikon Z6III + NIKKOR Z 40 mm f/2
Tour Robespierre – Vitry-sur-Seine – Nikon Z6III + NIKKOR Z 40 mm f/2

Je consigne dans cette rubrique « Journal de photographe » ces instants-là, parce qu’ils disent quelque chose que les tutoriels ne montrent jamais : une photo que l’on apprécie naît souvent d’un équilibre fragile entre intention et hasard. Si cette photo existe aujourd’hui, c’est parce que j’ai pris le temps de m’arrêter, d’observer, puis de laisser faire.

À vous d’essayer lors de votre prochaine sortie.


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