Des conseils pour choisir et mieux utiliser votre appareil photo par Jean-Christophe Dichant

Photos ratées ? Réglages trop compliqués ? Déception et frustration ?

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Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Vous avez toujours été intrigué par les mystères de l’ouverture, du temps de pose, de la sensibilité et de la profondeur de champ en photographie ? Vous n’êtes pas seul ! Les bases de la photo essentielles peuvent sembler complexes, mais ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous éclairer.

Dans cet article, nous allons démystifier ces concepts fondamentaux, vous permettant ainsi de maîtriser votre appareil photo comme un pro. Plus de flou artistique sur les réglages, plus de photos ratées !

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Comment apprendre les notions de base en photo

 

Pour progresser en photo, il est essentiel que vous preniez le contrôle de votre appareil photo. Vous devez comprendre ce que sont les trois composants du « triangle de l’exposition » : l’ouverture (ou diaphragme), le temps de pose (ou vitesse d’obturation) et la sensibilité ISO.

Vous devez aussi apprendre à décider des paramètres à choisir lorsque vous vous préparez à photographier une scène. Voyons cela plus en détail.

Les conséquences d’une exposition mal gérée

Lorsque l’exposition n’est pas maîtrisée, les conséquences sur vos photos peuvent être décevantes. Tout d’abord, une exposition incorrecte peut entraîner des images surexposées, où la lumière est excessive, elle brûle les détails et crée des zones blanches indésirables. À l’inverse, une sous-exposition peut plonger vos images dans l’obscurité, rendant difficile la distinction des sujets et des éléments clés.

En plus de ces problèmes de luminosité, une exposition mal gérée peut affecter la qualité globale de votre image. Le contraste (différence de luminosité entre les zones claires et sombres d’une image) peut être déséquilibré, entraînant un manque de détails dans les zones sombres ou claires. Les couleurs peuvent paraître fades ou dénaturées. En fin de compte, vos photos risquent de ne pas représenter la scène que vous avez essayé de photographier.

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Les bases de la photo : de quoi s’agit-il ?

En photographie, tout commence par la maîtrise de l’exposition. Pourquoi ? Parce que c’est l’élément fondamental qui détermine la luminosité et le contraste de vos images. En comprenant comment l’ouverture, le temps de pose et la sensibilité ISO influencent l’exposition, vous obtenez le pouvoir de faire des photos qui correspondent à vos envies.

Trois critères principaux déterminent ce qui fait qu’une photo n’est ni trop claire, ni trop sombre et donc techniquement réussie  :

  • l’ouverture ou diaphragme
  • le temps de pose ou vitesse d’obturation
  • la sensibilité ISO

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo mal exposée, elle est trop sombre ou sous-exposée

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo correctement exposée, elle n’est ni trop claire ni trop sombre

Mais ce n’est pas tout. D’autres paramètres jouent sur l’intérêt visuel d’une photo.

Il s’agit de la profondeur de champ (PDC), directement liée à l’exposition et qui définit la zone de netteté dans vos photos et le flou d’arrière-plan (parfois nommé Bokeh)

Il s’agit aussi de la focale, ou distance focale inscrite sur votre objectif et exprimée en mm (par exemple 50 mm). Elle détermine l’angle de prise de vue et donc le cadrage.

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

la focale 38 mm donne ici un angle de champ important qui permet d’inclure dans le cadre une scène complète

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1- L’ouverture ou diaphragme

L’ouverture de l’objectif, déterminée par le mécanisme du diaphragme, joue un rôle crucial en photographie. Pour mieux la comprendre, imaginez-la comme l’équivalent de la pupille de l’œil humain. Lorsque la luminosité est faible, le diaphragme s’ouvre en grand pour permettre à plus de lumière d’atteindre le capteur de votre appareil photo. À l’inverse, en pleine lumière, il se ferme pour limiter la quantité de lumière qui pénètre.

L’ouverture a donc un impact important sur l’exposition et, pour des raisons que je détaille plus loin, sur la profondeur de champ de votre image.

Les valeurs d’ouverture sont exprimées en chiffres comme f/2.8, f/4.0, f/5.6, etc. Ces chiffres représentent le rapport entre le diamètre du diaphragme et la longueur focale de l’objectif. Par exemple, f/2.0 signifie que le diamètre du diaphragme est la moitié de la longueur focale. Plus le chiffre est petit, plus l’objectif est qualifié de « lumineux ». En d’autres termes, il peut laisser passer davantage de lumière pour impressionner le capteur.

Les valeurs d’ouverture standard sont : f/1 – f/1.4 – f/2 – f/2.8 – f/4 – f/5.6 – f/8 – f/11 – f/16 – f/22 – f/32.

Un chiffre bas, comme f/1.4, est idéal pour des conditions de faible luminosité ou pour créer un flou d’arrière-plan artistique en isolant le sujet. À l’inverse, un chiffre plus élevé, comme f/16 ou f/22, est utile pour des scènes très lumineuses ou pour maximiser la profondeur de champ, rendant net l’ensemble de l’image, des objets proches aux lointains.

En comprenant comment régler l’ouverture, vous pourrez contrôler la luminosité et le rendu artistique de vos photos de manière plus précise.

Retenez ceci :

Plus le chiffre est petit et plus l’objectif est qualifié de lumineux : il pourra laisser passer beaucoup de lumière pour impressionner le capteur.

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo faite à très grande ouverture en soirée et en extérieur alors que la lumière manque

Entre chaque valeur d’ouverture s’applique un facteur « deux » pour la quantité de lumière qu’elle laisse passer : par exemple, f/2 laisse passer 2 fois plus de lumière que f/2.8 et 4 fois plus que f/5.6, etc…

Schémas explicatifs (la valeur indiquée n’est qu’un exemple) :

bases de la photo, l'ouverture

f/2.8

bases de la photo, l'ouverture

f/5.6

l'ouverture d'un objectif

f/11

2- Le temps de pose ou vitesse d’obturation

L’obturateur est un élément essentiel de votre appareil photo qui contrôle la durée pendant laquelle la lumière frappe le capteur, ce que l’on appelle le temps de pose. Il est situé à l’intérieur du boîtier de l’appareil photo, et il existe deux types principaux d’obturateurs : mécaniques et électroniques.

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo faite avec un temps de pose court pour figer le mouvement

Les obturateurs mécaniques

Ils sont composés de lamelles qui s’ouvrent et se ferment pour permettre à la lumière d’atteindre le capteur pendant un certain laps de temps.

Les obturateurs électroniques

Ils sont gérés par l’électronique de l’appareil photo et n’impliquent pas de mouvements physiques. Certains appareils hybrides, comme les Nikon Z 8 et Z 9, ont abandonné l’obturateur mécanique au profit d’une version entièrement électronique, ce qui peut sembler étonnant pour les habitués, mais en pratique, cela n’affecte pas la qualité des photos.

Nikon D780, obturateur

l’obturateur mécanique du Nikon D780

Les temps de pose standard sont essentiels pour contrôler la manière dont la lumière est capturée par votre appareil photo. Ils couvrent une gamme allant du simple au double, et chaque valeur a son propre rôle dans la création de vos photos.

Voici une liste des temps de pose standard les plus couramment utilisés, avec leurs fractions de seconde correspondantes :

  • 1 seconde : Ce temps de pose est relativement long et convient généralement à des situations de faible luminosité ou lorsque vous souhaitez capturer délibérément le mouvement.
  • 1/2 sec, 1/4 sec, 1/8 sec : Ces temps de pose raccourcissent progressivement la durée d’exposition, idéaux pour figer des sujets en mouvement modéré tout en laissant entrer suffisamment de lumière.
  • 1/15 sec, 1/30 sec : Ces valeurs sont parfaites pour la photographie en lumière ambiante, comme la photographie de rue, où vous avez besoin d’un équilibre entre la luminosité et la capture du mouvement.
  • 1/60 sec, 1/125 sec, 1/250 sec : Ces temps de pose plus rapides sont excellents pour figer des sujets en mouvement rapide, tels que les oiseaux en vol ou les sports.
  • 1/500 sec, 1/1000 sec, 1/2000 sec : Ces valeurs sont très courtes et sont principalement utilisées pour figer des actions très rapides ou pour photographier en plein soleil, réduisant ainsi la quantité de lumière qui atteint le capteur.

En choisissant le bon temps de pose en fonction de la situation, vous pouvez contrôler la netteté de vos photos et exprimer votre créativité photographique. N’hésitez pas à expérimenter avec ces valeurs pour obtenir les résultats souhaités dans vos images.

3- La sensibilité du capteur

La sensibilité ISO, exprimée en valeurs numériques, représente la capacité du capteur de l’appareil photo à réagir à la lumière. Ce paramètre clé influence la luminosité de votre image et a un impact significatif sur la qualité de la photographie finale.

Voici les valeurs ISO standard couramment utilisées, chacune étant un facteur de deux par rapport à la précédente : 50 ISO, 100, 200, 400, 800, 1.600, 3.200, et ainsi de suite.

Retenez ceci :

  • 400 ISO est deux fois plus sensible à la lumière que 200 ISO et quatre fois plus sensible à la lumière que 100 ISO
  • un capteur calé sur 400 ISO aura donc besoin de deux fois moins de lumière pour être impressionné de la même façon qu’à 200 ISO et quatre fois moins qu’à 100 ISO.

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo faite en haute sensibilité alors que la lumière manque

La raison pour laquelle nous avons une gamme de sensibilités ISO aussi variée est liée à la nécessité d’adapter la capture de la lumière aux conditions de prise de vue.

Les avantages d’augmenter la sensibilité ISO

L’augmentation de la sensibilité ISO présente un avantage pratique : elle permet d’utiliser des temps de pose plus courts dans des situations de faible luminosité. Cela est particulièrement utile lorsque vous photographiez à main levée sans trépied, car des temps de pose plus courts réduisent le risque de flou de mouvement.

Les inconvénients d’augmenter la sensibilité ISO

Il y a un inconvénient majeur à augmenter la sensibilité ISO : le bruit numérique. À mesure que vous augmentez l’ISO, l’appareil photo amplifie le signal du capteur pour compenser le manque de lumière, mais cela entraîne la génération de bruit numérique, semblable au grain dans les photos argentiques.

Le bruit numérique peut dégrader la qualité de l’image en introduisant des artefacts (défauts) indésirables. Ainsi, il est essentiel de choisir judicieusement la sensibilité ISO en fonction des conditions de prise de vue pour obtenir le meilleur équilibre entre luminosité et qualité d’image.

Exemple : si vous constatez qu’une prise de vue à 100 ISO donne des temps de pose trop longs et risque de générer du flou, augmentez la sensibilité à 800 ISO. Vous constaterez que le temps de pose est désormais suffisamment rapide pour éviter

Lire aussi : Différence entre la réduction du bruit et la réduction du bruit ISO

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4- La profondeur de champ

La profondeur de champ est un élément clé de la composition photographique. Elle se réfère à la zone de l’image, de l’avant-plan à l’arrière-plan, qui apparaît nette.

Comprendre comment contrôler la profondeur de champ vous permet de jouer avec la mise en valeur de votre sujet principal tout en créant des arrière-plans flous ou nets selon vos besoins artistiques.

Imaginez que vous photographiez un portrait avec un arrière-plan flou qui isole parfaitement votre sujet. Cela se fait en utilisant une faible profondeur de champ. À l’inverse, pour la photo de paysage où chaque élément est net du premier plan à l’horizon, une grande profondeur de champ est nécessaire.

Pour mieux visualiser ce concept, voici un schéma illustrant la profondeur de champ et comment elle affecte une image :

bases de la photo, la profondeur de champ

Plus d’infos détaillées sur Wikipedia

La profondeur de champ (ou PdC pour faire plus court), représentée sur le schéma par les zones entre la ligne bleue (le premier plan net de la photo) et la ligne rouge (le dernier plan net de la photo), est une distance critique. Elle définit la zone dans laquelle les objets apparaissent nettes sur vos photos.

Retenez ceci :

La profondeur de champ ne se répartit pas de manière égale de part et d’autre du point de mise au point.

En réalité, environ 1/3 de la profondeur de champ se trouve en avant du sujet, situé sur le plan de netteté (représenté par la ligne bleue), tandis que les 2/3 restants s’étendent en arrière du sujet jusqu’à la ligne rouge. Cette répartition inégale est essentielle à comprendre car elle influence la manière dont vous composez vos images.

En contrôlant la profondeur de champ, vous pouvez choisir de mettre en avant votre sujet en le plaçant dans la zone nette tout en obtenant un arrière-plan flou, ou vous pouvez décider d’avoir une grande partie de votre scène nette en jouant avec des valeurs d’ouverture plus élevées. C’est un élément fondamental pour créer des images qui vous correspondent.

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo faite avec une faible ouverture et une courte focale pour favoriser la faible profondeur de champ

La profondeur de champ varie selon les réglages que vous utilisez. Le principal critère qui modifie la PdC est la focale de l’objectif.

Plus la focale est longue (téléobjectif), plus la profondeur de champ est réduite, et inversement

L’ouverture du diaphragme est un autre élément clé pour contrôler la profondeur de champ. Une ouverture plus grande, symbolisée par des valeurs comme f/1.4, autorise une faible profondeur de champ, créant un arrière-plan flou qui met en valeur le sujet principal. À l’inverse, une ouverture plus petite, comme f/16, autorise une plus grande profondeur de champ, convenant aux scènes où vous souhaitez que la plupart des éléments restent nets.

D’autres facteurs tels que la distance entre l’objectif et le sujet ainsi que la taille du capteur de l’appareil photo jouent également un rôle dans la profondeur de champ. En comprenant comment ces variables interagissent, vous pourrez affiner votre contrôle sur la mise au point et la composition de vos images pour atteindre les résultats souhaités.

La profondeur de champ, influencée par la focale, l’ouverture du diaphragme, la distance au sujet et la taille du capteur, est un résultat subtil de l’interaction pour déterminer la netteté et la mise en avant du sujet dans une image.

Exemples concrets de profondeur de champ

  1. Portrait avec arrière-plan flou
    • PdC faible : En utilisant une grande ouverture comme f/1.4, le sujet est net tandis que l’arrière-plan est flou. Cela isole le sujet, créant un effet de « bokeh » qui met en valeur le visage du modèle tout en adoucissant l’arrière-plan.
  2. Photographie de paysage
    • PdC Élevée : Pour capturer tous les détails d’un paysage, une petite ouverture comme f/11 ou f/16 est utilisée. Cela crée une grande PdC, assurant que tout, des premiers plans aux détails lointains, est net.
  3. Macro-photographie
    • PdC très faible : En macrophotographie, où l’on photographie des sujets très proches, une PdC extrêmement faible est souvent souhaitée. Cela signifie qu’une partie minuscule du sujet est nette, tandis que le reste est flou. Cela permet de mettre en avant des détails spécifiques, comme une goutte d’eau sur une feuille.
  4. Photographie de rue
    • PdC modérée : En photo de rue, une PdC modérée est souvent utilisée. Elle permet de garder le sujet principal net tout en laissant un contexte légèrement flou pour mettre en avant l’environnement urbain.
  5. Photographie de sport
    • PdC modérée à élevée : Pour figer l’action en photo de sport, une PdC modérée à élevée est utilisée avec des ouvertures telles que f/4 à f/8. Cela garantit que les athlètes en mouvement restent nets tout au long de leur course.

Avec ces bases de la photo vous avez maintenant de quoi passer à l’action.

Les bases de la photo : mise en perspective

Comment tous ces facteurs influent-ils sur l’image ? Pour une photo donnée, vous avez besoin d’une certaine quantité de lumière pour impressionner le capteur, ni trop pour obtenir une image trop blanche (claire), ni trop peu pour obtenir une image trop noire (sombre).

C’est là qu’interviennent tous ces facteurs :

  • la quantité de lumière nécessaire : Q
  • l’ouverture : O
  • le temps de pose : V
  • la sensibilité : S

Ces éléments sont liés par la formule suivante pour définir ce que l’on appelle la « bonne » exposition :

Q = O x V x S

Doubler une des valeurs O, V ou S suppose de diminuer de moitié l’une des deux autres valeurs à droite de la formule (n’oubliez pas que tous les « standards » cités plus haut sont toujours séparés d’un facteur deux).

Exemple concret sur les couples temps de pose/ouverture (+ sensibilité) : considérons une photo faite à 200 ISO, avec un temps de pose de 1/250 ème sec. et une ouverture de f/5.6.

Les bases de la photo déterminent ainsi que pour prendre la même photo à 400 ISO, il faut :

  • soit utiliser un temps de pose deux fois plus court (1/500 ème sec.),
  • soit diminuer l’ouverture par deux (f/8) pour que la même quantité de lumière arrive sur le capteur.

De même, pour prendre cette photo à 200 ISO avec un temps de pose plus court (1/500 ème sec.) :

  • il faut multiplier l’ouverture par deux (f/4).

Par ailleurs, il faut admettre deux choses :

  • plus la focale est longue, plus la profondeur de champ est courte
  • plus l’ouverture est grande, plus la profondeur de champ est courte

Avec ça, vous avez tous les éléments en main pour faire varier la profondeur de champ et le couple « temps de pose/ouverture » pour une sensibilité donnée :

  • pour les portraits vous avez besoin d’une faible profondeur de champ pour faire ressortir le sujet du reste de la photo, utilisez une ouverture plus grande et un temps de pose plus court,
  • pour les sujets en mouvement, vous avez besoin d’un temps de pose plus court pour figer le mouvement, compensez en ouvrant plus grand l’ouverture du diaphragme (toutes choses égales par ailleurs).

Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ

Photo faite avec des valeurs moyennes qui donnent une grande profondeur de champ et une exposition satisfaisante

La focale ou distance focale

Tous les objectifs mentionnent une focale dont l’unité est le millimètre. La focale est une distance qui détermine la capacité de l’objectif, pour cette focale donnée, à cadrer plus ou moins large. On parle ainsi d’objectif :

  • grand angle si la focale est réduite, par exemple 24 mm
  • standard si la focale est proche de 50 mm
  • téléobjectif si la focale atteint ou dépasse 85 mm
  • super téléobjectif si la focale est supérieure à 300 mm

Il existe deux types d’objectifs dont l’indication de focale diffère :

  • les objectifs à focale fixe comme les 35 mm, 50 mm, 200 mm …
  • les objectifs à focale variable ou zoom comme les 18-55 mm, 18-200 mm, 70-200 mm, …

Un objectif à focale fixe cadre d’une unique façon. Pour cadrer plus large ou moins large, il faut vous reculer ou vous approcher de votre sujet (d’où l’expression « zoomer avec vos pieds »).

Un objectif à focale variable ou zoom peut cadrer plus large avec sa focale la plus courte et plus serré avec sa focale la plus longue. Les zooms peuvent alors être des zooms :

  • ultra grand angle, par exemple 10-20 ou 12-24 mm
  • grand angle, par exemple 14-24 ou 15-30 mm
  • standard, par exemple 24-70 mm
  • téléobjectif, par exemple 70-200 mm ou 150-600 mm

Selon le capteur de votre appareil photo, APS-C ou plein format, il convient d’appliquer un ratio de conversion qui vous donne la focale équivalente en 24 x 36, le format de référence en photo. Vous trouverez des informations plus détaillées dans cet article dédié.

Les bases de la photo : en conclusion

Pour faire simple, raisonnez en couple temps de pose/ouverture  :

  • soit vous privilégiez l’ouverture afin de jouer sur la profondeur de champ
  • soit vous privilégiez le temps de pose pour obtenir un mouvement plus ou moins figé ou plus ou moins flou

Ceci explique les modes « priorité ouverture » – A – ou « priorité vitesse » – S – des appareils photo. A vous de faire votre choix en fonction de vos besoins.

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65 Commentaires sur "Les bases de la photo: ouverture, temps de pose, sensibilité, focale, profondeur de champ"

  1. Avec cette page internet j’ai appris beaucoup se qui va énormément m’aider dans mes photo

  2. Avec un Nikon Z, je dispose de 2 objectifs :
    > 24-70/4 S
    > 50/1.8 S
    et je ne sais pas avec lequel commencer ta formation ?
    J’ai bcp de doute sur la technique et je souhaite introduire les bonnes habitudes grace à ton aide.
    Merci pour tout

    • Pour commencer il faut poser les questions relatives aux formations sur le site de formation sans quoi je ne peux pas répondre dans les délais.
      Peu importe l’objectif, c’est justement le but de la formation que de découvrir tout ça.
      Si tu as d’autres interrogations, poste sous la leçon concernée, tu auras aussi accès à toutes les réponses déjà faites.

      Rappel site de formation : https://formation.nikonpassion.com

  3. Certains se sont demandé pourquoi les diaphragmes progressent en 2,8 – 4 – 5,6 etc. D’autres sans doute le savent déjà.

    En fait, ces valeurs sont le rapport entre la distance focale (théorique ?) de l’objectif et la largeur du trou laissé par l’iris du diaphragme pour que la lumière rentre. Or la quantité de lumière reçue par le capteur dépend, du temps de pose, bien, sûr, mais aussi de la SURFACE de ce trou. Et c’est cette surface qui progresse de raison (géométrique, pour les matheux) 2. Autrement dit, pour augmenter (ou diminuer) cette surface de 2 fois en 2 fois, on augmente (ou diminue) le diamètre (le double du rayon, puisque S = (R^2)*π) de ce trou de √2 fois en √2 fois, autrement de ~1,4 fois en ~1,4 fois, ce qui nous donne bien nos valeurs de diaphs traditionnels qu’on trouva jadis sur nos bagues d’objectifs, et qu’on trouve main’nant dans l’écran de visée de nos boîtiers.

  4. Entièrement d’accord, c’est ce que j’ai écrit en juin.

  5. Wildcopper Photography | 10 août 2022 à 17 h 21 min | Répondre

    Pour ceux qui sont un peu perdus avec ces notions, il y a un excellent petit utilitaire pour Smartphone Android qui s’appelle « Photographer’s Companion », qui gère tout cela et beaucoup plus. Le nom est Anglais mais il est entièrement en Français.
    Il existe aussi pour iPhone.
    C’est graphique et ça permet de simuler tous ces réglages, mais aussi d’autres choses intéressantes, par exemple les heures de lever ou coucher du soleil.
    C’est un logiciel de Stephane Doucet.

  6. Excellent article pour une inexpérimentée en photos , sans en avoir l’air de 80 ans.
    J’ai besoin de pouvoir photographier mes sculptures en céramique pour des expositions. Mon photographe et époux est décédé récemment. Je n’ai qu’un Lumix Panasonic DMC TZ25

  7. Bonjour,
    Je débute en photographie. J’aimerai comprendre toutes ces fonctions sur mon Nikon D7200.
    Pouvez-vous m’aider
    merci

  8. Et bien mon cher JC, t’as du boulot à répondre à toutes ces questions lolll

  9. Bonjour, impossible de faire des photos en mode « S » avec mon NIKON D5600 + SIGMA 150-600 : jamais assez de lumière! Problème D5600? Incompatibilité avec SIGMA? ou réglage à étudier? Cordialement. Philippe.

    • J’avais un problème à peu près similaire avec mon D 300. Par contre, avec le D 500, dont le capteur va (en ISO auto, bien sûr) jusqu’à des valeurs quasi stratosphériques, j’ai beaucoup moins de problèmes d’exposition, mais y faut que je fasse gaffe à autre chose : le risque de bruit ou bien de lissage. Eeeeh ouais ! on n’a rien sans rien. Donc penser, quand on choisit l’ISO-auto, à choisir une valeur-plafond pas trop haute… mais aussi pas trop basse, sinon, on s’retrouve avec le problème que vous avez soul’vé.

      Ah, au fait, mes optiques sont aussi des Sigma, mais pas le 150~600 (j’veux quand même pas être trop chargé, bien qu’à un moment donné, cette optique, dans sa vitrine, me faisait… de l’œil ; je parle du C ; le S, j’ai pas les moyens, d’une part de l’acheter, d’autre part de le porter pendant une demi-journée).

  10. Bonjour
    Merci pour les explications…. uun point me chagrine :

    J’ai bien compris que c’est le couple Av et S qui joue mais on m’a toujours recommandé de mettre ISO en auto.
    Du coup iso peut bouger sans que je le sache et Q= AV * S * iso ne sera plus respecté en voulant modifié un des réglages connu du couple de base!

  11. Bonjour je possède actuellement un Nikon D800E, si j’ai bien compris le changement de la vitesse d’obturation s’obtient bien via le boîtier ? Pour les photos de nuit en festival avec beaucoup de light avez vous des réglages plutôt prédéfinis ? Je m’intéresse à la photographie mais je vous avoue que le début est assez compliqué. Merci beaucoup

  12. Françoise Soubervie | 18 janvier 2019 à 12 h 17 min | Répondre

    Je me remets à la photo et merci pour ces rappels un peu oublié, simple et clair.

  13. Bonjour
    J’ai un Nikon DX reflex D3200 je souhaite faire une impression en digigraphie qui requiert au minimum 300 dpi. Quel est le mode à choisir : RAW+jpeg fine – RAW – ou jpeg fine , normal …?
    Merci de votre aide

  14. Bonjour Jean Christophe
    Il arrive un age oú la compréhension devient difficile ! Je viens de lire les notions de bases , cela m’ a permis d’un peu mieux appréhender les mots diaphragme , vitesse et sensibilité. Merci pour l explication en mots simples. Mon autre problème est la manipulation sur mon apareil au moment de prendre les photos , j’ai beau lire et relire le manuel de mon D3400 , au moment de mettre la vitesse ou choisir l ouverture je ne sais plus comment faire pour . Auriez vous une astuce pour me facilité la vie svp . Merci

  15. Bonjour Jean-Christophe,
    Bravo pour ce site que je viens de découvrir et pour les explications simples et pratiques. J’ai un Nikon D5500 avec un objectif 18-105mm. J’aimerais avoir un téléobjectif car j’ai eu beaucoup de mal à obtenir des belles photos des animaux lorsqu’ils sont un peu éloignés. Mes moyens financiers sont limités, quels sont tes conseils? J’ai vu un Tamron 100-400 ou un Sigma .

  16. Un grand merci pour ces infos, on ne peut faire mieux, plus simple, précis…
    J’ai acquis, peut-être par erreur et conditionné par les avis très favorables des  »experts » un Lumix FZ 300
    Un débutant + que nul

  17. Bonjour,

    Je suis débutante et passionnée par la photographie ma Famille m’a offert mon premier reflexe qui est un Nikon D3300 j en suis ravi enfn je vais pouvoir me lancer mais ma question est la suivante:

    Mon appareil est il adapté pour une pratique professionnel , et avec un objectif 18-55 mm ai je beaucoup de possibilité d avoir de bon résultat pour mon cas j ai déjà fait un premier stage photo avec les bases j ai juste l impression d être limité avec cette objectif

    • Le D3300 n‘est pas un boîtier professionnel mais ce n’est pas votre besoin si vous débutez, il conviendra très bien. Le 18-55 peut être complété d’un autre objectif quand vous saurez ce qu’il vous manque en fonction des photos que vous voulez faire.

  18. Ch. Talibouya SOW dit "Taly" | 12 mars 2018 à 16 h 21 min | Répondre

    Merci pour les explications pas trop compliquées pour un débutant comme moi.
    Je commence à mieux comprendre ce qu’est la PDC. je pense que je comprendrai plus avec la pratique donc avec le temps et en osant quitter le mode automatique et faire mes choix personnels avec le mode manuel??
    Pour la vitesse d’enregistrement des cartes de mémoire : est ce a dire que plus la vitesse d’enregistrement est importante plus la photo sera meilleure?
    Ou bien ça ne jouera que si on copie avec cette carte?
    Taly

  19. Bonjour j’ai tenté de prendre pour la première fois des photos de mouvements gymniques avec mon coolpix b700 avec le mode sport mais le temps d’enregistrement de la prise de vue est trop long que puis je faire ? Faut-il dans un premier temps m’en remettre au mode automatique ?

  20. Bonjour,
    Meilleurs vœux pour 2018, merci pour ce site, vos explications et vos tutoriels.
    Cordialement,
    Yan

  21. Bonjour Jean-Christophe,
    Tout d’abord merci pour vos vœux et je vous souhaite à mon tour une bonne et heureuse année 2018.
    Merci pour ces explications simples et ludiques sur les bases de la photographie.

  22. Ok je comprends maintenant

  23. Merci pour ces leçons
    De l appareil photo

  24. Merci pour la clarté la simplicité des explications.Le condensé du tutoriel est super pour moi qui n’ai pas beaucoup de temps.
    Mais vous parler de :
    « elle diminue avec l’augmentation de la focale, l’ouverture du diaphragme, l’augmentation de la vitesse d’obturation et une sensibilité moindre du film. »
    C’est quoi la « focale « il m’a manqué un élément

  25. Bonjour ! Je suis très débutant et désire progresser! J’ai un Nikon D7000 ai-je fait un bon choix pour m’en servir dans l’avenir de manière professionnel?

    Ma question est comment régler manuellement le diaphragramme et l’ ISO?

  26. Bjr,
    Conseils et tutoriels super !
    J’ai un nikon D90 et les ouvertures sont les suivantes: f/3.5,f/4,f/4.8,f/5.6,f/6.7,f/8,f/9,5,f/11,f/13,f/16,f/19,
    f/22, suis perdue par rapport au facteur de deux entre chaque valeur de
    diaphragme ! De plus, pouvez vous m’éclairer sur la « le diamètre du diaphragme vaut la moitié de la longueur focale ». Qu’est ce ?
    Merci

  27. Je viens d’acquérir D750 avec un 4–70mm f/2.8E ED VR. J’utilise la plupart du temps l’appareil pour prendre des photos d’assiettes dans les restaurants pour mon blog. J’essaie de ne pas flasher pour ne pas indisposer les clients et pensais que que le 2.8 m’aiderait a avoir plus de lumière. Cependant je comprends que la PDC est minime, ce qui explique probablement la raison pour laquelle j’ai de la peine de faire la mise au point et ai passablement de photos ou l’assiette a 70% de flou, sauf quelques éléments. Je suis en mode A car j’utilise le VI (je ne peux pas en automatique). Quels réglages me recommandez-vous pour ce type d’environnement? Aussi j’ai vu dans le mode SCENE: Aliments. Est-ce une approche? Est-ce que cela amplifie les couleurs comme le VI? Quels sont les caractéristique de ce réglage? Bref….qu’utiliser? Merci pour votre réponse

    • Une grande ouverture f/2.8 n’a jamais augmenté la quantité de lumière disponible ! Si la lumière n’est pas suffisante pour fermer le diaphragme, il faut utiliser un trépied pour augmenter le temps de pose et éviter de trop mignon noter en ISO.

  28. merci pour ce tuto
    j’ai un nikon3200
    j’ai beaucoup de difficultes si je ne suis pas en auto
    comment on prend des photos de nuit genre spectacle de danses a l’occurence soirée flamenco lors d’un voyage merci quel reglages svp

  29. Super clair ! Reste à l’intégrer

  30. Bonjour
    J ai fait des photos hier soir de ma fille à cheval
    J ai mis mode priorité vitesse mais à chaque fois qie je choisis ine vitesse rapide il me dit sujet trop sombre , il faut jouer sur quoi du coup ?

  31. Bonjour
    j’aimerait savoir le calcule pour déterminé la luminosité entre ex : de f/2 et f/5.6 donne 8 fois moins de lumière que f/2
    C’est quoi l’exemple du calcule !
    Merci de votre réponse

    • La réponse est dans l’article : Entre chaque valeur de diaphragme s’applique un facteur « deux » : par exemple, f/2 laissera passer 2 fois plus de lumière que f/2.8 et 8 fois plus de lumière que f/5.6, etc… 🙂

    • ces questions théoriques, ça sert selon moi à peu de chose voir à rien.

      en photo faut de la pratique. la théorie peut être mais l’expérience arrive très vite à la contredire. exemple sur les « multiplier par 2 ».. alors bon tu as compris ok. et alors tu as tendance à extrapoler avec un flash.. tu mets le flash à 1m et alors diaph à 11 et vitesse 1/50eme. le sujet est trop clair… et alors laisse à 11, et vitesse 1/50eme et distance 2m..

      alors tu penses avoir réduit de 1 diaph et alors plus de sujet. La raison est que l’on augmente la distance par 2 et alors on perds 2 diaphs.

      les maths faut connaitre pour savoir où l’on a foiré. Mais faut pas aller trop loin dedans. Et en se mettant à la pratique on comprends tres vite.

    • Sur un plan purement mathématique, il semble que chacun des « paliers » d’ouverture soit obtenu en multipliant le précédent par 1.4, quitte à arrondir un petit peu.

      2*1.4=2.8
      2.8*1.4=4
      4*1.4=5.8

      Et ainsi de suite. Intuitivement je dirais que la racine de 2 (qui vaut environ 1.4) a très probablement quelque chose à voir là dedans, pour ce qui est d’une vraie preuve scientifique je pense que la réponse est quelque part dans les cours d’optique qui sont au programme de physique en terminale ou dans les études scientifiques post-bas (vous en avez des gratuits ici: http://fabrice.sincere.pagesperso-orange.fr/optique.htm).

      Ca n’aidera pas à faire de meilleures photos, mais si on a envie de comprendre un peu mieux comment tout ça fonctionne ça ne peut pas faire de mal !

  32. Pour tout comprendre simplement ,charge sur le site DofMaster .com ,le logiciel qui répond à tes questions /Ta 2eme question ,fait partie de la PDC,la règle de base est : mise au point 1/3 devant l’objet ,(ou la personne),cela te donne 2/3 tiers derrière . Ensuite c’est une question d’ouverture . Dans le cas de ta question ; il te faut une petite ouverture ,c’est à dire 11/16/22 ,et tu appliques la règle des tiers .Dans le cas de f: 16 tu seras net de 2,50/3Mètres à l’infini . j’espère avoir été clair ? Bon apprentissage . Reporte toi aux cours ,sur ce site .

  33. bonjour,

    j’aimerai comprendre comment faire des photos avec l’hyperfocale.
    les calculs sont si compliqués!!
    comment rendre une photo nette devant et à l’infini derrière.

    merci

    • l’hyperfocale y a des tables à apprendre.

      les formules c’est impossible. Et pourtant je les ai faites les formules. Mais les sites calculent au centre du capteur. mais lorsque on s’éloigne c’est plus aussi drôle . ou alors tellement plus ! ça dépends.

      Faut apprendre la table de ton objectif par coeur. Pour les zooms faut apprendre focale par focale. Enfin celles que l’on se sert.

  34. Effectivement, une coquille qui a échappé à la relecture, merci pour cette mention 🙂

  35. Merci également pour ces informations 😀

  36. j’aimerai savoir les differants reglages de prise de vue du nikon d3000 ? merci

  37. merci pour ces informations qui ont ete tres importants pour moi je suis debutant en photographie et video mais tres passionne merci encor

  38. merci pour tout ces bon rappels j’espere maintenant que je vais mieux reussir mes photo

  39. Dommage que l’Hyperfocale n’est plus mentionnée sur les objectifs. Mais il nous reste la touche de profondeur sur les boitiers. Merci aux constructeurs et photographes pensants!

    • si !!!! elle est indiquée dans les infos exifs… hyperfocale = … y a exiftool qui les affiches les infos exifs et plus encore.

  40. Un grand merci pour ce précieux bréviaire photo car passer du tout automatique au mode avancé demande bien plus de notions de base pour réussir de jolies photos

  41. Merci beaucoup pour cet article, pour lequel j’étais le parfait client !

    Complètement débutant en terme de technique photo, je cherchais un article dans le genre pour m’expliquer les concepts de base et les termes
    !

    Avec tout ca, maintenant je comprends mieux la signification des chiffres sur les objectifs, et leur intérêt !!! merciiiii
    Et oui j’étais un bon gros newbie :))

  42. Avec le plus grand respect pour cet article, juste deux petites remarques :

    1- Pour la PDC les limites de flou ne sont pas aussi brutales mais apparaissent progressivement.

    2- Les obturateurs se déplacent dans le plan vertical, ce qui permet des vitesses plus grandes.

    Bravo pour ce travail.

    JCR

  43. Très bel article auquel, sans prétention, je proposerais quelques modifications dans le but de le clarifier.
    En effet, je trouve la phrase suivante ambigüe:

    « La profondeur de champ varie en fonction de nombreux facteurs : elle diminue avec l’augmentation de la focale, l’ouverture du diaphragme, l’augmentation de la vitesse d’obturation et une sensibilité moindre du film. »

    1. Il me semble qu’il manque un élément important qui détermine la PDC: c’est la distance de mise au point.

    2. Il me semblerait plus clair de faire le distinguo entre :
    – d’ une part, les éléments qui agissent physiquement sur la PDC (d’après les lois de l’optique). Ces éléments étant l’ouverture, la focale et la distance.
    – d’ autre part, les éléments qui n’agissent pas directement sur la PDC mais qui peuvent néanmoins avoir un impact par « réaction ». La vitesse, par exemple, n’agit pas directement sur la PDC. Mais il est vrai que, si on modifie la vitesse, il peut arriver que l’ouverture soit modifiée (pour conserver l’exposition), et dans ce cas, la PDC sera effectivement modifiée. Mais ceci n’est pas une conséquence de la modification de la vitesse, mais une conséquence de la modification de l’ouverture. Il me semble donc « abusif » de dire que la PDC est liée à la vitesse. Le raisonnement serait identique pour la sensibilité.

    Je me permets la proposition suivante :
    « La profondeur de champ varie en fonction de trois facteurs : elle diminue avec l’augmentation de la focale, l’ouverture du diaphragme, et la diminution de la distance de mise au point.
    Par réaction, certains autres facteurs tels que l’augmentation de la vitesse ou la diminution de la sensibilité peuvent aussi provoquer la diminution de la PDC (car ils peuvent agir indirectement sur l’ouverture). »

    Et pour finir, bravo à l’auteur de cet article pour avoir su synthétiser de manière claire des notions aussi abstraites et si souvent présentées de manière confuse.

    Didier.

    • Bonsoir
      Je ne partage pas les propos concernant l’influence de la focale sur la profondeur de champ, car le facteur concernant le cadrage semble ne pas avoir été évoqué …

      • ? Il y a pourtant un impact réel 🙂

      • sauf horreur, il y a des maths qui disent que si on prends un 18mm et que l’on cadre la copine à une distance faible et la meme copine au meme diaph et en cadrant pareil, la profondeur de champ sera la meme.

        ca ce vérifie souvent… tu as un beau 300mm et le piaf à 5m cadré… profondeur de champ faible. tu prends le 18mm et tu prends plus pret (en supposant que le piaf se barre pas) et ensuite tu cadres pareil. comme la distance baisse la profondeur de champ baisse et tu en arrives à la même chose.