Après un Nikon Z 6 premier du nom en 2018, puis un Nikon Z 6II en 2020 dont l’autofocus était un peu plus réactif, Nikon franchit un cap en termes de performance et de polyvalence pour les photographes et vidéastes avec la troisième itération de son hybride plein format polyvalent 24 Mp. Cette fois la différence est flagrante avec la génération précédente, qu’il s’agisse de photographie ou de vidéo.
J’utilise ce boîtier acheté le jour de sa sortie en juillet 2024. Je profite donc de ce recul après bientôt trois mois d’utilisation sur le terrain pour vous partager dans ce test Nikon Z 6III tout ce que j’ai constaté à l’usage, qu’il s’agisse de reportages évènementiels ou de photos plus personnelles.
Note : vous pouvez télécharger ce test au format PDF, voir le lien en fin d’article.
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Le Nikon Z 6III chez Miss Numerique
Test Nikon Z 6III : préambule et contexte
Important : c’est donc mon exemplaire personnel qui a servi pour ce test, et que j’utilise toujours au quotidien pour mes différents besoins personnels comme professionnels.
La différence est grande entre le Nikon Z 6III et le Nikon Z 6II, les intéressés s’interrogeant sur l’autofocus en photo comme en vidéo, la qualité d’image et la montée en ISO offertes par le nouveau capteur Nikon 24 Mp partiellement empilé, les performances extrêmes en vidéo. N’étant pas vidéaste patenté, je n’ai pas testé le Nikon Z 6III lors de tournages vidéo, j’ai par contre longuement testé les performances en photo.
Un nouveau Z 6, vraiment ?
Il faut avouer que même si la différence entre le Nikon Z 6 I et le Nikon Z 6II existait, avec deux processeurs pour le Z 6II dont un dédié à l’autofocus, le gain en performances n’était pas si évident à identifier selon les usages.
Le Nikon Z 6II a par contre bénéficié d’une meilleure évolutivité, les firmwares successifs ayant apporté un gain sensible en précision et réactivité de l’autofocus. Ce modèle est encore au catalogue, et reste un choix pertinent si vous ne cherchez pas les performances ultimes et préférez investir la différence de tarif dans une optique NIKKOR Z.
En réponse à la question, oui, le Nikon Z 6III est vraiment un nouveau Nikon Z 6 dont les performances n’ont plus grand chose à voir avec celles de la précédente génération :
- l’autofocus hérité des Z 8 / Z 9 piloté par l’IA est pratiquement aussi efficace que celui du Z 8,
- le Z 6III intègre toutes les évolutions de la gamme Nikon Z plein format dont le pré-déclenchement et le pixel shifting,
- il dispose de la plupart des formats et définitions vidéos attendus par les vidéastes, ce qui fait de lui un des meilleurs hybrides plein format du marché (septembre 2024) pour la vidéo,
- et surtout, il dispose d’un tout nouveau capteur plein format 24 Mp partiellement empilé pour lequel Nikon a préféré jouer la qualité d’image et la facilité de traitement plus que la course à l’ISO, je vous explique pourquoi plus loin.
Comme je le fais pour chacun de mes tests Nikon, j’ai mis l’accent sur ce qui différencie le Z 6III du Z 6II et je favorise toujours le résultat photographique à la seule fiche technique :
- lorsque j’ai des photos à faire dans une situation donnée, le Nikon Z 6III me permet-il de les faire ?
- si oui avec quelle facilité,
- si non, pourquoi.
Je conclus ce test par une série de recommandations d’achat en fonction de vos besoins, et de ce que vous utilisez déjà ou non.
le Nikon Z 6III et son écran orientable
Test Nikon Z 6III : prise en main
C’est le sujet sur lequel il y a le moins à dire si je dois comparer Z 6 /Z 6II et Z 6III. Le Z 6III est à peine plus imposant que les précédentes versions :
- Nikon Z 6II : 134 x 100,5 x 69,5 mm – 705 g
- Nikon Z 6III : 138,5 x 101,5 x 74 mm – 750 g
Son ergonomie est très proche. J’apprécie le déplacement de la touche de visualisation des photos en bas à droite, sur la face arrière, son utilisation est plus naturelle. La touche de choix du mode de déclenchement a pris sa place en haut à gauche.
Sur le dessus à droite, la touche de correction d’exposition est recentrée, la différence est minime d’autant plus qu’il est bien plus rapide de corriger l’exposition avec une des deux molettes, arrière ou avant, qu’avec cette touche.
J’ai apprécié de retrouver la poignée droite qui me permet de garder le boîtier en main pendant mes reportages, sans qu’aucune fatigue ne se fasse sentir. C’est l’absence de cette poignée que je reproche au Nikon Z f, d’autant plus que celle du Z 6III est plus creuse que celle du Z 6II. Le poids, y compris avec un zoom de reportage comme le NIKKOR Z 24-120 mm f/4, reste contenu.
L’apparence du viseur électronique ne change pas, je regrette toujours l’absence d’un viseur rond d’autant plus que la petite fenêtre du capteur de proximité a toujours tendance à se salir vite et à bloquer la bascule entre l’écran arrière et le viseur. Pensez à la nettoyer si votre viseur ne s’allume plus.
Dernière modification d’apparence, la présence d’un bouton permettant d’éclairer l’écran supérieur de contrôle. Cet écran affiche en permanence l'emplacement de carte mémoire utilisé et le nombre de photos restantes sur la carte, une bonne idée récupérée des Nikon Z récents.
La finition du Nikon Z 6III ne prête à aucun commentaire négatif. C’est du solide, comme l’est la gamme Nikon Z. J’ai utilisé le boitier sous l’orage pendant un reportage, il s’est moins plaint que moi !
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 120 mm – f/4 – 1/50 – ISO 10 000
Ergonomie et commandes
Les commandes, parlons-en. Nikon a reproduit sur son Nikon Z 6III les principes fondateurs de cette gamme : une fonction = un contrôle, une touche dédiée ou une molette ou une combinaison touche + molette. C’est vieux comme Nikon et personnellement j’apprécie que ça ne change pas car c’est simple et efficace.
C’est d’autant plus efficace que les possibilités de personnalisation sont nombreuses. Au début il faut se faire à l’idée que votre Nikon Z 6III finira par vous ressembler, mais qu’il faut accepter d’y consacrer le temps nécessaire et une lecture attentive du manuel utilisateur.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S -24 mm – f/8 – 1/250 – ISO 360
La face avant dispose toujours des deux touches Fn personnalisables, auxquelles j’ai attribué sur mon boîtier le contrôle des modes AF pour Fn1 et le verrouillage de l’exposition pour Fn2.
Le Nikon Z 6III implémente la fonction de pré-déclenchement qui permet d’enregistrer des images jusqu’à une seconde avant que vous n’ayez complètement pressé l’obturateur. Cette fonctionnalité vous permet de photographier des sujets en mouvement rapide, comme des éclairs ou des animaux, en vous offrant plus de chances de capturer LA bonne image.
Le viseur électronique et l’écran orientable : ils changent la donne
Première différence majeure entre le Nikon Z 6III et les deux précédentes versions, le viseur électronique évolue. Celui du Z 6III dispose de 5,76 M de points (3,68 M sur le Z 6II), mais plus que sa définition c’est sa dynamique et sa luminosité qui le rendent plus agréable à utiliser, même si le précédent modèle était déjà très bon :
- la luminosité peut atteindre 4000 cd/m², une valeur supérieure aux 3000 cd/m² des Nikon Z 8 et Z 9 par exemple,
- le taux de rafraichissement grimpe à 120 Hz hors rafales de plus de 20 i/s où il passe à 60 Hz,
- le viseur supporte l’espace colorimétrique DCI-P3 garantissant une meilleure reproduction des couleurs.
Avec ses spécificités, ce viseur électronique s’approche de la qualité de visée des reflex pros à viseur optique de la marque. La fatigue oculaire que certains connaissent avec les viseurs électroniques devrait être moins ressentie avec celui-ci, je ne l’ai pas ressenti depuis que j’ai ce boîtier bien que je porte des lunettes. De plus je suis très sensible à la dynamique de l’image dans le viseur afin d’apprécier au mieux les zones les plus claires et les plus sombres.
Ce viseur autorise bien sûr l’affichage des différentes informations de prise de vue (4 configurations possibles), dont l’histogramme en direct et le rendu des réglages boîtier (vous visez en noir et blanc par exemple ou avec le rendu du Picture Control couleur choisi). Cet affichage permet d’ajuster avec précision l’exposition avant de déclencher, une caractéristique commune à tous les boîtiers équipés d’une visée électronique.
Si vous faites de la macro ou utilisez un objectif à mise au point manuelle, vous pourrez bénéficier de la fonction Loupe qui affiche la zone choisie en grand dans le viseur, de même que de la fonction Focus Peaking qui affiche les zones de netteté. A la différence du Nikon Z 6II, le Nikon Z 6III dispose aussi de la fonction d’aide à la mise au point assistée par l’autofocus avec les objectifs à mise au point manuelle.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/8 – 1/250 – ISO 100
Seconde différence majeure avec le Nikon Z 6II, l’écran arrière orientable alors que celui du Z 6II est inclinable. Il est donc possible désormais de :
- orienter l’écran vers l’avant pour prendre un selfie ou se filmer face caméra,
- orienter l’écran vers le haut pour prendre des photos au ras du sol,
- orienter l’écran vers le bas pour les prendre bras levés (par exemple au-dessus d’une foule),
- retourner l’écran pour le protéger lors du transport.
J’apprécie ces possibilités, en vidéo face caméra particulièrement, de même qu’en photo lorsqu’il s’agit de photographier une foule. Comme de plus j’ai pu faire confiance à l’autofocus, j’ai été amené à faire plus souvent des photos bras en l’air, sans rien contrôler, les résultats s’avérant satisfaisants.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/8 – 1/500 – ISO 320
Notez toutefois que si vous voulez incliner cet écran pour la prise de vue au ras du sol, le passage de sa position de repos à la position visée poitrine est moins rapide qu’elle ne l’est avec l’écran inclinable du Z 6II. On ne peut pas tout avoir.
Cet écran dispose de 5 possibilités de configuration d’affichage différentes, ce qui devrait satisfaire tous les besoins.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 120 mm – f/6.3 – 1/800 – ISO 450
Les menus
Le Nikon Z 6III reprend les menus traditionnels Nikon. Ils sont toujours plus complets, les options de personnalisation plus nombreuses, l’activation de la plupart des fonctions est toutefois facilitée par la présence de commutateurs numériques ON/OFF qui évitent des validations supplémentaires.
Le Z 6III dispose d’un nouveau menu Réseau permettant d’ajuster tous les paramètres de connexion à un ordinateur, un smartphone, un Atomos, un routeur, un serveur FTP, la prise USB, la télécommande sans fil et, nouveauté d’importance, le service Nikon Imaging Cloud que je détaille dans un article distinct.
Le menu « Retouche » change de place, vous y accédez en affichant une photo prise sur l’écran arrière puis en appuyant sur la touche I, les fonctions de retouche apparaissent alors dans la liste déroulante.
L’autonomie
Le Nikon Z 6III utilise une batterie EN-EL15c de 2280 mAh (1900 mAh pour la EN-EL15b des séries 1), c’est la même capacité que celle du Nikon Z 6II. Il est difficile de faire un test fiable et reproductif de cette autonomie puisqu’elle varie selon l’usage et les options choisies. Toutefois, en utilisant le Nikon Z 6III dans des conditions de reportage, sur une période de 6 heures environ, le niveau de la batterie a baissé plus vite qu’il ne le faisait avec mon Z 6II. Je n’ai toutefois jamais eu besoin d’en changer avant la fin de mes reportages après plus de 600 à 700 photos.
Cette différence d’autonomie s’explique selon moi par les fonctions avancées de l’autofocus qui fait appel au traitement par le processeur de façon plus intense. Cependant, et ce n’est que mon avis, je préfère de loin avoir un autofocus aussi réactif et précis quitte à perdre en autonomie, que le précédent autofocus et une autonomie supérieure. Je ne m’avancerai pas à donner une différence chiffrée de référence, j’ai noté des niveaux de batterie en fin de séance proches de 20% restants quand j’avais 30 à 35% sur le Z 6II. Notez qu’en condition de test, je fais plus souvent appel au menu.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 73 mm – f/7.1 – 1/500 – ISO 1 100
Les versions précédentes des batteries Nikon EN-EL15 A et B restent compatibles. Avec la batterie EN-EL15c, le Nikon Z 6III peut être alimenté en continu via son port USB-C, ce qui permet de l’utiliser de façon illimitée sans avoir à changer la batterie, une fonctionnalité très utile pour les longues sessions de shooting ou de tournage en studio.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/7.1 – 1/500 – ISO 280
La connectique et les cartes mémoire
Sur le côté gauche, vous disposez des prises :
- USB 3.0 Type C,
- mini-HDMI,
- télécommande,
- micro,
- casque.
Le Nikon Z 6II propose le Wi-Fi IEEE 802.11b/g/n/a/ac et le Bluetooth 5.0. Vous pouvez connecter le Z 6III à votre smartphone via l’application Snapbridge.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 34,5 mm – f/8 – 1/800 – ISO 500
Le mode rafale atteignant 20 im/sec. en RAW et jusqu’à 120 im/sec. en JPG C120, prévoyez des cartes dont le taux d’écriture correspond aux performances attendues. J’ai cependant utilisé mes cartes XQD 440 Mb/sec., loin d’être les plus performantes désormais, sans jamais rencontrer de limitation au déclenchement. Pensez toutefois à renouveler les vôtres si elles ne dépassent pas les 300 Mb/sec.
Lors d’un test en mode rafale, le Nikon Z 6III a enregistré sur une carte XQD 440 Mb/s les 200 photos promises en RAW 14 bits compressé sans perte avant de décrocher. En obturation mécanique en effet, la limite est fixée à 200 images même si vous outrepassez ce réglage dans le menu d2 > Vues maximales par rafale.
En JPG Fine j’ai atteint plus de 1 300 photos avant de relâcher le déclencheur, le boîtier ne ralentissant toujours pas. Autant dire que la limite du mode rafale est très très loin et ne devrait pas en être une pour vous.
Notez enfin que le Nikon Z 6III autorise l’utilisation d’une poignée grip Nikon MB-N14 optionnelle avec contrôles déportés.
Test Nikon Z 6III : Autofocus
C’est là que vous attendiez le Nikon Z 6III ? Moi-aussi. Pour l’avoir pris en main avant sa sortie, j’avais déjà pu constater que l’autofocus était au moins au niveau de celui du Nikon Z f, donc bien plus réactif et fiable que celui du Nikon Z 6II. Après plus de trois mois passés à l’utiliser dans différentes situations, je ne peux que confirmer ce constat.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S -120 mm – f/4 – 1/2000 – ISO 500
Cet autofocus, aidé par un processeur Expeed 7 et un capteur partiellement empilé, propose des performances de premier ordre pour un hybride plein format expert. Bien que disposant des mêmes modes de détection que le Nikon Z 8, il lui arrive toutefois d’avoir quelques sautes d’humeur venant parfois contrarier le suivi du sujet. La différence de traitement du signal est probablement la raison de cette différence, les Z 8 et Z 9 disposant d’un capteur empilé et d’un double flux de données.
Mais sachons raison garder, l’autofocus du Nikon Z 6III est l’un des meilleurs du moment dans sa catégorie, la différence est flagrante par rapport au Z 6II. Il est tout à fait possible de faire confiance à cet autofocus pour faire le point quand vous n’avez pas le temps de réagir, comme pour la photo de concert ci-dessous, alors que l’artiste venait de jeter un verre d’eau sans prévenir.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S -120 mm – f/4 – 1/500 – ISO 8 000
Comme pour tout hybride dont l’autofocus propose de nombreux modes de détection et suivi, il vous faut prendre le temps d’identifier les meilleurs réglages pour vous. J’ai opté pour le mode de suivi AF-C continu par défaut, avec deux types de détection et suivi du sujet possibles :
- AF-C et suivi 3D avec reconnaissance des visages pour le reportage,
- AF-C avec AF zone automatique pour toutes les autres situations.
Il est probable que j’affine ce choix lorsque je vais retrouver mes scènes de rue et les spectacles de danse, en utilisant par exemple une zone AF personnalisable.
Avec ma configuration reportage, l’autofocus a assuré, détectant et suivant mes sujets lorsqu’ils passaient dans le champ. Il peut lui arriver de ne plus savoir quel sujet suivre s’il y en a plusieurs dont un au premier plan et plusieurs en arrière-plan. Dans ce cas je recentre avec un appui rapide sur le bouton Ok tout en visant le bon sujet.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S -46 mm – f/8 – 1/500 – ISO 250
Dans quelques rares cas, alors qu’il y avait beaucoup de monde et que je tenais à suivre une personne se déplaçant dans cette foule, j’ai basculé en AF-C point sélectif pour ne pas avoir à réfléchir.
Dans l’immense majorité des cas, l’autofocus m’a apporté entière satisfaction, il y a une grande différence par rapport au Z 6II, qui, bien qu’il ait fait de gros progrès avec les derniers firmwares, ne peut assurer une détection et un suivi de cette qualité.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 102 mm – f/5 – 1/160 – ISO 6 400
Cet autofocus méritant un livre à lui tout seul, je n’irai pas plus loin dans la description de son fonctionnement ici. Je ne peux toutefois que vous inciter à tester différentes configurations avant de choisir les vôtres, comme c’est déjà le cas avec la nouvelle génération d’hybrides Nikon Z 8 / Z 9 / Z f.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 115 mm – f/8 – 1/500 – ISO 180
Test Nikon Z 6III : Qualité d’image
Encore un sujet qui interroge puisque le Nikon Z 6III est équipé d’un tout nouveau capteur partiellement empilé de 24,5 Mp. En pratique, bien que Nikon n’ait pas diffusé beaucoup d’informations sur ce capteur, voici ce que j’en sais.
L'empilement « total » consiste à déplacer les circuits électroniques cruciaux sous la surface sensible, plutôt que de les positionner à proximité. Il y a trois avantages à cette empilement :
- il laisse de la place à l’électronique (buffer et processeur),
- il réduit le temps de transfert des données, accélérant ainsi la lecture des photosites,
- il limite l’interférence électromagnétique.
L'empilement « total » revient plus cher à mettre en œuvre, aussi Nikon a choisi un empilement partiel pour le capteur de son hybride expert. L’électronique est placée près de la surface sensible du capteur, mais elle fait partie intégrante de ce capteur. Les performances ne sont pas aussi élevées qu’avec un capteur empilé « total » mais elles sont supérieures à celles d’un capteur non empilé comme celui du Z 6II ou du Nikon Z f.
N’oublions pas la présence du processeur Expeed 7 : il a un impact majeur sur la qualité des images, et peut expliquer certaines différences par rapport au Z6 II, notamment en termes de plage dynamique et de performances en haute sensibilité. En effet, le traitement d’image est aussi important que le capteur pour produire des résultats de haute qualité.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 41 mm – f/8 – 1/500 – ISO 140
Ce capteur partiellement empilé permet au Z 6III d’atteindre des vitesses de rafale très élevées:
- jusqu’à 20 images par seconde en RAW avec suivi exposition et autofocus,
- jusqu’à 120 images par seconde en JPEG.
Il offre également une vitesse d’obturation maximale de 1/16 000e de seconde en mode d’obturation électronique, une caractéristique idéale pour figer des sujets rapides. Ce capteur permet de limiter l’effet de rolling shutter, bien qu’il ne puisse pas tout à fait rivaliser avec les performances des Nikon Z 8 ou Z 9 dont le capteur est totalement empilé.
D’après les tests labo que j’ai pu vérifier auprès de mes confrères, le Nikon Z 6III perd environ un stop de plage dynamique par rapport au Z6 II. Ce compromis permet des vitesses de rafale plus élevées en mode d’obturation électronique. La perte de plage dynamique est cependant moins perceptible à partir de 800 ISO et au-delà. De même, je n’ai constaté aucune différence de dynamique entre les images faites en obturation mécanique et celles faites en obturation électronique, ce qui va simplifier le choix du mode lorsque j’aurai à couvrir des spectacles de danse (obturation électronique recommandée pour un déclenchement silencieux).
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/4 – 1/25 – ISO 16 000
En pratique, le photographe se moque de savoir comment son capteur a été empilé, ce qui l’intéresse c’est l’impact de cet empilement, partiel ou non, sur la qualité d’image et la montée en sensibilité, ce que j’ai cherché à vérifier sur une série d’images de test (je précise bien que ce n’est pas un test en labo réalisé selon un protocole documenté et reproductible).
En conditions réelles, le Nikon Z6 III est capable de conserver des détails dans les hautes lumières comme dans les ombres profondes. À des sensibilités élevées, comme 25 600 ISO, il offre une qualité d’image remarquable, avec peu de bruit et une conservation fine des détails. La différence avec le Z 6II est alors difficile à mesurer, c’est le temps de traitement des images réduit sur le Z 6III qui m’a le plus apporté au final.
Attention donc aux résultats de tests techniques en labo, ils ne reflètent pas forcément la réalité de la prise de vue sur le terrain.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 94 mm – f/4 – 1/160 – ISO 20 000
Nikon précise que la stabilisation d’image du Z 6III peut compenser jusqu’à 8 stops, un net progrès par rapport aux 5 stops du Z 6II. En conditions réelles, j’ai pu faire des photos nettes à 1/20ème de sec., ce qui est tout de même très performant.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 39 mm – f/4 – 1/20 – ISO 6 400
Montée en sensibilité
100 à 800 ISO
Le Nikon Z 6III délivre des images de grande qualité, exemptes de bruit numérique visible.
1 600 ISO
Mes images test montrent une belle richesse de détails avec un niveau de bruit très contenu.
3 200 ISO
Les résultats restent très bons, il n’y a que très peu de dégradation d’image sur un grand écran, en aucun cas visible sur une image web comme celle-ci, mais il faut bien que j’illustre mon propos.
6 400 ISO
Les images perdent un peu en détail si vous zoomez à 200%, sur une taille d’image plus réaliste, la perte n’est pas vraiment perceptible.
12 800 ISO
Un moutonnement apparaît dans les détails les plus fins, les images restent cependant utilisables sans optimisation logicielle ni réduction du bruit.
25 600 ISO
La perte de détails est sensible, le lissage se fait sentir mais les images restent utilisables avec un minimum de traitement. Le résultat est en toute logique variable selon la lumière, le sujet et la qualité de l’optique qui peut ajouter au manque de netteté apparent.
51 200 ISO
On touche à la limite acceptable, un traitement performant de réduction du bruit et d’optimisation des images (par exemple dans DxO PureRAW) aidera à récupérer une image exploitable.
102 400 ISO
Mieux vaut oublier la qualité d’image, seul un traitement très performant pourra sauver ces photos si vous n’êtes pas très regardant. Elles peuvent par contre parfaitement servir en identification de scènes ou de sujets.
Montée en ISO, comparaison Nikon Z 6III vs. Nikon Z 6II
J’ai fait quelques tests comparatifs entre Nikon Z 6III et Nikon Z 6II dans des conditions de prise de vue identiques. Il ne s’agit en rien d’un test protocolaire, mais je rappelle que je m’intéresse plus au résultat photographique qu’à la preuve technique.
Les copies d’écran ci-dessous vous donnent un aperçu des différences de qualité d’image entre le Z 6III à gauche et le Z 6II à droite.
A 6 400 ISO la différence est négligeable, bien que très légèrement en faveur du Z 6III dans les détails fins.
A 12 800 ISO le Z 6II donne une image de meilleure qualité, ce qui mérite d’être vérifié dans d’autres conditions de prise de vue.
Jusqu’à 51 200 ISO le Z 6III reprend le dessus. C’est toujours la limite de l’acceptable.
A 102 400 ISO les deux boîtiers donnent des images non utilisables hors détection de scène, le Z 6III s’en sort toutefois bien mieux.
Traitement d’images, comparaison Nikon Z 6III vs. Nikon Z 6I et Z 6II
Par rapport au Nikon Z 6I et Z 6II que j’ai longuement utilisés dans les mêmes situations, j’ai apprécié de devoir passer moins de temps en post-traitement pour obtenir des images conformes à mes attentes.
Tous mes tests à ce jour montrent le même résultat : si l’exposition est bonne à la prise de vue, le RAW est très vite ajusté (clarté et ajustement de la colorimétrie par exemple), les tonalités n’ont quasiment pas besoin de retouche.
C’est une très bonne chose si vous êtes adepte du JPG natif, une fois votre boîtier réglé à votre guise, vous pouvez obtenir des JPG de grande qualité que ce soit en couleur ou en noir et blanc.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 120 mm – f/4 – 1/500 – ISO 100
Le Nikon Z 6III et la vidéo
Le Nikon Z6 III offre l’enregistrement interne jusqu’en 6K à 60 images par seconde en N-RAW 12 bits ou en Apple ProRes Raw HQ 12 bits (limité à 30 fps) — tout cela sans recadrage. Si vous optez pour la 4K à 120 fps, vous devrez composer avec un léger crop, mais vous pouvez aussi filmer en 5,4K en ProRes 4:2:2 HQ. Grâce à sa compatibilité avec l’Atomos UltraSync Blue via Bluetooth, il peut synchroniser plusieurs caméras pour des tournages multi-caméras.
Si vous recherchez des ralentis encore plus poussés, la Full HD à 240 fps est de la partie, avec un recadrage minime d’environ 5 %.
Côté stabilisation, Nikon combine une stabilisation électronique à la stabilisation mécanique du boîtier. Cela permet, à partir d’un flux 6K, de recadrer sans perte de qualité visible avec un facteur de 1,4x pour obtenir une image en 4K ou 2x pour une image en Full HD.
Pour ce qui est de la durée de tournage, Nikon annonce 2 heures de vidéo en 4K 60p sans risque de surchauffe. En pratique la captation en 6K RAW sera limitée par la capacité de vos cartes mémoire.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 26,5 mm – f/4 – 1/20 – ISO 6 400
Test Nikon Z 6III : pour qui et quels usages
Vous avez déjà un Nikon Z 6 série 1
Il y a un véritable écart entre le Z 6I et le Z 6III : réactivité générale, fiabilité de l’autofocus, évolutivité potentielle, grande polyvalence en photo comme en vidéo. La différence se fera sentir si vous pratiquez la photo de sujet en mouvement rapide.
Vous gagnerez en sensibilité ISO, le capteur partiellement empilé donnant des fichiers natifs très propres, qui nécessitent moins de post-traitement.
Vous pourrez disposer de deux emplacements pour cartes mémoire, une carte SD venant seconder la carte XQD / CFexpress. L’écran orientable vous offrira des possibilités créatives plus étendues. Vous pourrez également utiliser une poignée grip avec commandes déportées.
A l’inverse, si vous faites des photos de paysage ou de sujets dont le mouvement n’est ni très rapide, ni erratique, vous avez moins à gagner, les performances du Nikon Z 6I étant déjà très bonnes pour un plein format de 24 Mp.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/11 – 1/500 – ISO 1 800
Vous avez déjà un Nikon Z 6 série 2
Le choix de passer ou non au Nikon Z 6III est plus difficile. L’autofocus est en grand progrès, ce qui vous aidera pour la photo d’oiseaux en vol ou de sport. Toutefois ce seul argument ne saurait suffire pour justifier la bascule dans de nombreux autres cas puisque la qualité d’image dans son ensemble ne progresse que peu.
C’est la vidéo qui pourra faire la différence, le Nikon Z 6III étant bien mieux armé pour répondre à tous les besoins de tournage. Son écran orientable peut vous aider si vous faites des vidéos face caméra (interviews ou formation par exemple).
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 115 mm – f/5.6 – 1/250 – ISO 6 400
Vous avez un reflex Nikon et souhaitez passer à l’hybride plein format
Le Nikon Z 6III est l’hybride expert pro le plus polyvalent de la gamme Nikon Z si vous savez vous contenter de 24 Mp. Le Nikon Z 8 et ses 45 Mp offre une meilleure définition, au détriment du prix et des exigences d’un capteur de 45 Mp (taille des fichiers, informatique nécessaire, stockage, obturation électronique uniquement).
Le Nikon Z 6III est à mes yeux le successeur logique de la gamme Nikon D700 / D750 / D780. Son capteur 24 Mp est suffisant pour la plupart des usages photo, le Z 6III vous accompagnera sans aucun problème pour le paysage, la nature, le portrait, l’animalier, le reportage. Je ne vois pas de limite à ce jour à ses capacités en photo.
En vidéo il est très supérieur à tous les reflex Nikon existants ou ayant existé, il n’y a rien à ajouter.
Notez également que la bague FTZ vous permettra d’utiliser vos optiques Nikon F ou compatibles en attendant de passer aux NIKKOR Z pour gagner encore en qualité d’image et en réactivité globale.
Si toutefois vous ne faites que très peu de vidéo, que vous acceptez de vous passer de l’écran orientable, le Nikon Z 6II toujours au catalogue reste une alternative très sérieuse et moins onéreuse.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/6.3 – 1/500 – ISO 280
Vous n’avez pas de matériel Nikon et le Z 6III vous fait de l’œil
S’il vous faut un boîtier et des objectifs, le Z 6III couplé à un zoom polyvalent et une ou deux petites focales fixes pourrait bien être celui-là. Il est polyvalent, propose une qualité d’image très élevée en photo et des performances parmi les meilleures du marché en vidéo.
Investissez de préférence dans des optiques NIKKOR Z puisque vous êtes censé ne pas avoir d’optiques Nikon F. Le zoom NIKKOR 24-120 mm sera un très bon premier choix pour passer partout, les récents NIKKOR Z 35 mm et 50 mm f/1.4 complèteront votre équipement pour les conditions fréquentes de faible lumière.
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 120 mm – f/8 – 1/500 – ISO 1 250
Test Nikon Z 6III : conclusion
Le Nikon Z 6III creuse l’écart avec le Nikon Z 6II dont il n’est pas une simple évolution. Le progrès est partout, depuis le capteur partiellement empilé couplé à un processeur Expeed 7 qui offrent à eux deux rapidité de l’autofocus, grande diversité de reconnaissance de scènes et module vidéo très complet.
Le Nikon Z 6III est le plus polyvalent des 24 Mp de la gamme Nikon Z actuelle, il reprend une bonne partie des caractéristiques de son grand frère Nikon Z 8 dont les performances sont souvent éloignées des besoins plus simples de l’amateur photographe.
Face au Nikon Z f, le Z 6III propose une ergonomie plus aboutie, une meilleure prise en main, des capacités vidéos très supérieures.
En savoir plus sur le site Nikon.
Le Nikon Z 6III chez La Boutique Photo Nikon
Le Nikon Z 6III chez Miss Numerique
Des photos avec le Nikon Z 6III
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 8 1mm – f/7.1 – 1/250 – ISO 900
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 120 mm – f/4 – 1/80 – ISO 6 400
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24 mm – f/4 – 1/40 – ISO 16 000
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 61 mm – f/4 – 1/30 – ISO 16 000
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S -120 mm – f/4 – 1/500 – ISO 9 000
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 76mm – f/4.5 – 1/500 – ISO 125
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 24mm – f/8 – 1/500 – ISO 360
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 94 mm – f/4 – 1/250 – ISO 6 400
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 110 mm – f/4 – 1/2 000 – ISO 4 000
Test Nikon Z 6III
NIKKOR Z 24-120 mm f/4 S – 67 mm – f/4 – 1/8 – ISO 16 000
Le Nikon Z 6III chez La Boutique Photo Nikon
Le Nikon Z 6III chez Miss Numerique
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Bonjour,
Je voudrais associer le Z6 III avec le 180-600mm monture Z pour l’animalier. Est ce que vous avez connaissance de tests? J’ai actuellement la combinaison D5 et 200-500mmf5,6. j’aimerai connaitre le plus performant.
merci par avance
Pas de test de ce duo à ma connaissance, mais pas de doutes à avoir sur la pertinence du couple Z 6III + 180-600 par rapport au D5 et 200-500.
Les reflex pros sont en retrait désormais face aux hybrides récents.
Bonjour pour profiter à fond des nouveaux boîtiers Nikon pour visualiser et traiter les photos Studio Nx en plus c’est gratuit !!!
Bonjour,
je viens de m’offrir un nikon Z6III à la place d’un Z5. En 4 jours je n’ai encore pas eu le temps de bien le tester, mais 2 choses me frappent:
son poids comparé au Z5
sur mon mac l’appli aperçu ne sait pas lire les fichiers RAW du Z6III alors que je n’ai jamais eu aucun problème avec le Z5.
Donc premières déceptions et premiers regrets. Je regrette mon Z5 que j’ai revendu.
Bonjour,
J’ai exactement le même problème et en plus j’ai envoyé 2 fichiers NEFs à un ami qui et quand il les a ouvert, ils était dégradé et illisibles.
Je j’ai pris contact avec Nikon et j’attends leur retour. J’ai fait la mise à jour du firmware et rien a changé.
Si qqu’un a une solution, je suis preneur également.
La solution est simple : utiliser un logiciel qui sert à lire les RAW. L’aperçu Mac n’est en rien un lecteur de RAW. Ce comportement est donc logique.
Penser prendre en main un hybride moderne en 2 jours, c’est quand même osé non ? Il te faudra 2 mois plutôt pour commencer à bien sentir tout ce que tu peux en faire.
Quant aux RAW, par principe on les ouvre dans un logiciel de traitement des RAW ou une visionneuse, l’aperçu n’est pas vraiment le bon lecteur pour ça.
Bien sûr je n’ai pas le Z 6III en main en quelques jours, mais la différence de poids ça se voit tout de suite, et visionner les RAW sur autre chose que l’aperçu du mac ça me casse mes habitudes et ça m’énerve, mais bien évidemment je vais trouver une bonne solution. Déjà je passe par NX Studio et vais demander à Google de me trouver une visionneuse qui lit les RAW du Z 6III.
Il faut surtout poser la question à Apple de savoir pourquoi ils mettent aussi longtemps à supporter les nouveaux boîtiers alors que les éditeurs comme Adobe le font presque à la sortie du boîtier.
Adobe Bridge, gratuit, est très bien.
Bonjour,
J’ai posé la question à Apple et à Nikon qui se renvoient le problème. Je pense que le problème vient de Apple qui n’a pas mit à jour les boitiers lisibles par aperçu. j’ai encore envoyé un mail vendredi à Apple j’attends la réponse que je vous transmettrai. Jean-Christophe, je pense que aperçu est l’équivalant de l’explorateur windows et il a toujours ouvert mes Nefs (raw) je suis Nikoniste depuis toujours.
Merci Pour cet analyse, fort pertinente, des qualités et insuffisances du Z6 III je suis possesseur d’un 6 première génération et d’objectifs Z et S j’ai grâce à vous une réponse à mes deux interrogations : mise au point trop lente et colorimètre du viseur souvent inexacte maintenant je sais qu’il faut que je passe au modèle III je commence à remplir ma tirelire.
Ton test me convient très bien . Ni trop pointu ni trop vague.
J’ai apprécié notamment que tu nous donnes accès au manuel d’utilisation.
Tu n’es pas expert en vidéo et moi je n’y entends plus rien depuis l’abandon de ma caméra super 8 et du magnétoscope de base. Il fallait bien faire un choix. Néanmoins , vu les dispositions du Z6 lll, je me relancerais bien. Et là , j’aimerais bien que tu me conseilles un livre ou un auteur de tutos pour me relancer dans la vidéo ( simple simple)
J’ai apprécié que tu donnes tes choix de réglages pour info.
J’ai acheté le même objectif que toi d’ailleurs, alors que sur le Nikon 7500 j’avais plus de « souplesse » en montant au 180. Mais la qualité de cet objectif et le peu de photos prises à de telles puissances m’ont convaincu. Cela va aussi m’obliger à me renouveler, sans sortir de mes dadas: portraits et paysages.
Je te remercie encore de tout ce que tu fais pour nous, photographe de base et passionné
Pour la vidéo, je conseille « Le manuel de survie du vidéaste » de Ludoc, une des meilleures références du moment : https://amzn.to/3XSSgTE
Bonjour,
Merci encore de ce test et le texte bien détaillé. J’aime aussi parcourir les photos une par une et vérifier les paramètres de prise de vue; ce qui me permet d’apprendre ;-). J’ai constaté que les photos à 10.000 ou même celle à 20.000 ISO sont encore très bonnes. Avez-vous traité ces photos (exemple avec DXO)?. J’ai aussi vu des photos de paysage dont la vitesse (à mes yeux) était relativement important 1/500, nécessitant une montée en ISO. Avez-vous une raison? (ou simplement, c’était la circonstance,… nous ne sommes pas tous les instants à réfléchir au niveau technique). Et… à moins qu’une photo m’a échappée, elles ont toutes été faites au Z 24-120S, ce qui est pour moi un signe des temps. Personnellement, je l’utilise aussi et en suis très satisfait.
Merci pour ce retour. Les photos présentées ont été ouvertes dans Lightroom Classic et exportées sans autre traitement. Pas de passage dans DxO par exemple. Pas de réduction du bruit IA de Lightroom.
J’ai pour habitude d’utiliser un temps de pose mini de 1/500 dès que je suis en extérieur, même si c’est du paysage, la montée en ISO n’étant pas un problème, surtout lorsqu’il y a de la lumière.
Bonjour Jean Christophe,
Heureux possesseur d’un Z6III depuis juillet, faisant beaucoup de photos animalières, je me régale. Ergonomie, autofocus et j’en passe, c’est le meilleur Nikon que j’ai eu. en plus ça ne me change pas beaucoup de mes anciens Nikon.
Une question: Feras-tu un jour, une formation sur différentes fonctions de cette gamme Z et surtout 6III comme le Focus Peaking que tu as ci bien expliqué (comme d’hab.) ? Je suis sur que je n’en utilise qu’un dixième et que je ne suis pas le seul.
C’est un boîtier attirant en fret. Je n’ai pas prévu de faire des formations sur les boîtiers, c’est devenu très complexe à gérer avec les mises à jour firmware successives, et il y a bien trop à dire, surtout pour ne pas retomber sur le manuel utilisateur bien plus complet.
C’est qui explique l’arrêt de tous les guides boîtiers aussi, le temps à consacrer aux guides ou formations est bien trop long désormais.
Bonjour,
je dispose actuellement d’un Z6 I avec le FTZ I. Si j’achète le Z6III, pourrai je utiliser mon FTZ I ?
Bien sûr.
Bonjour, le Z6III se faisant attendre, j’ai décidé de prendre le Zf que j’ai déjà commenté il y a quelques temps. J’avais l’intention de remplacé mon Z9 par deux Z6 III mais après plusieurs mois d’utilisation, le Zf est malgré toutes les critiques qu’on peut lui faire sur l’ergonomie, je garderai les deux et peut être même prendre encore un Zf pour faire uniquement des captations vidéo. La fiche technique coté photo n’est pas exceptionnelle sauf si il faut remplacer un Z6 ou un Z6II mais par rapport au Zf à mes yeux le jeu n’en vaut pas la chandelle. Le Zf est aussi très bon en vidéo, mais le Z6 III nettement mieux. L’autre jour en faisant des shoot de véliplanchistes et foilbord j’avais les deux boitiers Z9 & Zf avec à tour de rôle le 200-500 monté dessus, avec les même paramètres collimateurs etc… il n’y pas photo, bien que le message marketing vous annonce une familiarité entre les derniers boitiers sortis, alors que le Z9 détecte le sujet en une fraction de seconde le Zf est à la peine bien que nettement supérieur de mon feu Z6II. En ayant fait part à mon magasin photo il ma répondu » faut bien qu’il y est une différence entre les boitiers » Comme quoi, ne vous attendez pas à avoir un Z9 dans votre Z6 III ou Zf ( Je suis nikonniste depuis 55 ans )
Mon D7000 ne me satisfaisant plus depuis longtemps, le Z6 III me fait de l’oeil depuis sa sortie. Alors si vous vous y mettez en faisant un article dithyrambique sur lui, je n’ai plus qu’a craquer…
Non. Il ne faut pas se laisser influencer hein ? 🙂
Maintenant, si on me pose la question de l’écart en pratique entre un D7000 et un Z 6III, je serai forcé de dire que c’est un autre monde, selon les sujets couverts … ça change.
Mais je n’ai rien dit hein ?
Merci pour ce test très complet.
As tu un avis quant au choix entre ce Z3 et le Zf plus abordable ? (J’ai bien noté déjà la moins bonne prise en main du deuxième.)
Merci !
J’ai donné mes principaux arguments en fin de test.
Deux philosophies différentes, des usages différents, et l’ergonomie.
Elle peut jouer aussi avec les longs téléobjectifs, pour lesquels le Z 6III me semble plus adapté.
Reste le tarif, en faveur du Z f.